Dans les vestiaires avec… Nicolas Bach (Claix Foot Féminin)

Dans les vestiaires avec… Nicolas Bach (Claix Foot Féminin)

nicolas-bachChaque milieu de semaine, en association avec Footisere, retrouvez la rubrique « Dans les vestiaires avec… » avec une interview d’un joueur, dirigeant ou président d’un club qui nous parle de sa carrière, de son équipe et du football. C’est l’entraîneur du Claix Foot Féminin Nicolas Bach qui évoque pour nous aujourd’hui match de Coupe de France face à l’AS Saint-Étienne, qui se tiendra ce samedi 27 avril au Stade des Alpes.

Nicolas, est-ce que ce quart représente d’ores et déjà le point culminant de l’histoire du club dans cette Coupe de France ?
Je le pensais jusqu’à hier mais un de vos collègues m’a appris que Claix avait déjà disputé un quart de finale de Coupe de France (après recherches, c’était le 30 avril 2006 pour une défaite 4-0 face à l’Olympique Lyonnais, ndlr).
En ce qui concerne l’adversaire, lors de ma première année au club nous avions affronté Rodez, qui était d’un niveau à peu près équivalent à Saint-Étienne. Nous avions perdu 3-1 chez eux avec deux buts encaissés en fin de match.
Mais cette affiche face à l’ASSE reste très spéciale, surtout qu’elle se déroulera au Stade des Alpes (samedi 27 avril à 20h30).

Une formation stéphanoise que vous aviez affronté en match de préparation l’été dernier. Quels souvenirs et éventuels enseignements gardes-tu de ce match ?
Nous avions perdu 2-0. Maintenant je ne pense pas qu’il y ait de grands enseignements à tirer de cette opposition amicale. Cela donne juste une idée globale de leurs forces mais depuis les joueuses et les systèmes de jeu ont évolué.

Quelle sera l’ambition de ton équipe face à cette formation de D1 ?
On veut aller chercher la qualification ! On aurait joué Lyon ou Paris j’aurais peut être dit limiter la casse tant ces équipes semblent au-dessus. Là, sur un match, tout est possible ! L’ASSE est bien sûr au-dessus de nous techniquement et physiquement mais on a des atouts à faire valoir.

Quels sont-ils ?
Notre réponse doit être collective. On peut compenser par notre état d’esprit. Il faudra les faire douter, ne pas avoir peur d’aller au combat, être déterminé sur tous les ballons. L’important sera de trouver le juste équilibre entre le calme et l’agressivité pour bien rester dans notre match.

Sens-tu la pression monter chez tes joueuses ?
Ça va certainement aller crescendo. Pour l’instant ça va, je les sens concentrés mais sans pression. Pour nous cette Coupe de France est du bonus. On doit avant tout jouer comme il faut avant de penser à perdre ou gagner ; relâché mais déterminé. Cela restera quoiqu’il arrive un moment sympa pour des filles qui n’ont pas l’occasion tous les jours de jouer dans une enceinte comme le Stade des Alpes.

Un point sur ton groupe ?
Pour l’instant, hors les blessées de longue date, toutes les joueuses sont opérationnelles.

Un mot sur le parcours de l’équipe en championnat ?
Nous avions deux objectifs en début de saison : se qualifier en quart en Coupe et finir sur le podium en championnat, pour continuer notre progression. La Coupe c’est fait. Le championnat on est pour le moment 3ème malgré notre défaite face à Arpajon qui nous complique la tâche. Il reste trois journées pour mener à bien cet objectif.

L’accession en D1 n’était pas dans vos cordes cette année ?
Je pense qu’on était encore trop juste au niveau de la profondeur de banc. On l’a vu : on a réussi notre meilleure série quand toutes les joueuses étaient en forme. Dès que des petits bobos étaient là ou que des joueuses étaient absents, les résultats n’ont plus suivi. On aura besoin d’encore enrichir notre effectif si on veut viser la montée ces prochaines années.