Dimitri Pontif « Un tournant de la saison »
Le Basket Club La Tronche Meylan se déplace à Colomiers ce samedi à l’occasion de la 8ème journée du championnat de Nationale 1 Féminine. Une rencontre charnière après un début de championnat mitigé. L’occasion de faire un petit point avec le jeune entraîneur de l’équipe Dimitri Pontif.
Dimitri, peux-tu nous présenter ton parcours d’entraîneur en quelques mots ?
J’ai 26 ans. J’ai commencé très tôt dans le métier, d’abord avec des équipes jeunes. J’ai obtenu mon BE1 à 21ans, mon BE2 à 24 ans. Après un passage au Pôle Espoirs de Poitiers (il a notamment vu passer la génération Boris Dallo – Antoine Pesquerel, ndlr), je suis arrivé ici à l’âge de 23 ans. D’entrée de jeu il a fallu remodeler le fonctionnement sportif de la structure et travailler plus particulièrement sur le recrutement des jeunes. Depuis deux ans on a également créé une équipe -15 championnat de France qui se débrouille très bien puisqu’elle est en passe de se qualifier pour la 1ère division, le plus haut niveau national. En ce qui concerne l’équipe 1 j’ai pris la suite de Jeff Salerno à sa démission il y a un an et demi. On a réussi à se sauver in extremis cette saison là. Là c’est ma 2ème saison à la tête de l’équipe.
Quel bilan tires-tu du début de saison ?
Le bilan est mitigé, il ne faut pas se le cacher. Après on n’a rien eu pour pouvoir nous aide. L’équipe n’a jamais été au complet donc on a été obligé de replacer des filles à certains postes. Il a également fallu gérer l’intégration des nouvelles. Sur le début de saison, on ne doit perdre qu’à Chenove, qui était vraiment au-dessus de nous. A Villeurbanne on se fait par contre vraiment voler, ce qui a cassé un début de dynamique. En gagnant notre premier match à l’extérieur, on aurait sans doute eu plus de sérénité par la suite. Derrière, à Istres, cela a été compliqué car on a dû faire avec les blessures de Léva Simkute et Lindsay Gonzales qui a joué amoindrie. Cette petite pause en championnat nous a fait vraiment du bien et a permis de bien reposer les organismes.
Le déplacement ce samedi à Colomiers s’annonce-t-il donc sous de bons auspices ?
On espère être au complet ! C’est vrai que c’est un match important, un tournant dans la saison. On peut aussi bien basculer dans le côté clair ou dans le côté obscur de ce championnat. Et puis psychologiquement un succès à l’extérieur serait un très bon déclic.
Quelles sont justement tes ambitions pour la suite de la saison ?
Il faut qu’on accroche au moins les play-off. Il va falloir faire des exploits à domicile et enfin se lancer à l’extérieur pour cela. La montée, on est conscient que cela va être difficile. On ne dispose pas du même budget que nos concurrents. Maintenant, au-delà du budget, on se doit d’avoir des ambitions.