Edgar Bazin (ASU Grenoble-FCG Espoirs) : « Une aventure de potes »
A 19 ans, Edgar Bazin, trois-quart centre des Espoirs du FCG qualifiés pour les quarts de finale du championnat de France, va également participer, jeudi, aux demi-finales de rugby universitaire avec l’ASU Grenoble face à l’UPS Toulouse. A la sortie de son partiel, le jeune étudiant en STAPS a accepté à J-1 de répondre à nos questions.
Edgar, peux-tu nous parler de ton parcours de rugbyman ?
« Il est simple puisque j’ai débuté à 12 ans au FCG et que depuis j’ai passé toutes les catégories jusqu’aux Espoirs. C’est mon frère qui m’a donné cette envie de faire du rugby. Pendant tout un été, on s’est entraîné à faire des passes et en septembre mes parents m’ont inscrit. »
Quel est ton profil sur le terrain ?
« J’évolue au poste de 3/4 centre ou ailier. Je suis plutôt vif et rapide (il mesure 1m80 pour 82kg, ndlr). Je me sers donc plus de ma vitesse que de ma puissance. J’aime les passes après contact. Au FCG, en musculation, je tâche de travailler la vivacité, la tonicité afin d’améliorer ces points. »
Tu vas participer aux demi-finales du championnat de France de rugby universitaire avec l’ASU Grenoble ? Qu’est-ce que ça représente pour toi ?
« C’est une aventure de potes. On a un très bon groupe qui vit bien ensemble. Quand on joue, on s’amuse tous ensemble et on prend du plaisir à évoluer les uns pour les autres. A tel point que – même si le résultat est important – on arrive presque à oublier le côté compétition. Ce serait donc formidable d’aller chercher ce titre. Mais on n’est pas encore en finale. Il va d’abord falloir se défaire de Toulouse qui est réputé pour avoir une grosse équipe. »
Tu es aussi (et surtout) au FCG où tu évolues en Espoirs, comment arrives-tu à conjuguer études, rugby à l’université et le FCG ?
« Pour les cours, c’est assez simple puisque ce sont des cours électroniques donc on les suit de chez nous. Quant à la partie sportive, on s’entraîne tous les jours sauf le mercredi de 17h à 20h avec 1h15 de musculation puis 1h45 de terrain. C’est parfois usant mais on aime ça donc ça se passe bien. Pour les matchs, le coach de l’ASU est en contact avec le FCG et sait si on sera convoqué le week-end suivant donc Il s’adapte. D’autant qu’on a le droit aux changements illimités. Malgré les contacts, enchainer match le jeudi et dimanche est largement à notre portée.»
Quel regard portes-tu sur ta saison avec les Espoirs ?
« On a fait un bon début de saison où j’ai pas mal joué. Puis j’ai eu une blessure au petit doigt qui m’a laissé éloigné des terrains pendant plusieurs mois. Les coachs ont ensuite mis en place une rotation qui nous a permis de bien finir la saison tout en nous reposant tous les deux-trois matchs. On a désormais attaqué les phases finales et on est en quart de finale. J’espère qu’on va aller le plus loin possible »
Comment abordes-tu justement ce rendez-vous contre Mont-de-Marsan?
« Je ne sais pas encore si je suis convoqué pour dimanche (interview réalisée mardi après-midi, ndlr) mais on est dans un très bon état d’esprit. Les coachs nous ont dit ne pas nous prendre la tête. Ils nous ont répété qu’il fallait continuer à être heureux de jouer ensemble. Depuis le 14 juillet dernier, on a créé un groupe, une famille et je pense qu’on peut réaliser quelque chose. »
Pour conclure, qu’en est-il de ton avenir au FCG ? Et que peut-on te souhaiter pour la suite ?
« D’aller le plus loin possible avec mes deux équipes. Pour mon avenir, mon entretien annuel s’est bien passé et je suis conservé pour l’année prochaine. Je suis encore jeune et je me donne encore quelques années pour percer ici. C’est un rêve de fouler un jour la pelouse du stade des Alpes. Mais il faut être patient. La concurrence est forte. On va continuer à travailler dur et on verra bien ce qu’il adviendra. »
Propos recueillis par Julien Beauregard
Edgar Bazin digest
Né le 4 avril 1997 à Saint-Etienne
Profession : Etudiant Staps 1ère année.
Parcours : FCG (-12 ans à Espoirs)