Emilie Lamarche (ES Genas Azieu) : « Pas de calculs à faire »
Les féminines de l’ES Genas Azieu et du Grenoble Foot 38 s’affrontent ce dimanche 1er mai pour savoir qui accompagnera le FC Saint-Etienne en Honneur. Après avoir interrogé la Grenobloise Ilona Merabti, nous avons questionné la capitaine de Genas Emilie Lamarche. Interview.
Emilie, peux-tu déjà nous dire un mot de ton parcours ?
Concernant mon parcours j’ai débuté le foot à l’âge de 8 ans. J’ai évolué avec les garçons jusqu’à 15 ans en passant par Tignieu-Jamezieu et Hières sur Amby (en Isère). J’ai ensuite rejoint le FC Vallée Bleue qui a été ma première équipe féminine et où j’ai évolué 5 ans. J’y ai beaucoup appris et aujourd’hui j’en garde de très bons souvenirs. Mon parcours professionnel m’amenant sur la région lyonnaise, j’ai donc choisi ensuite de signer à Genas. J’avais toujours été attaquante avant d’arriver à Genas et l’expérience m’a appris à mieux voir le jeu ce qui fait qu’aujourd’hui je joue en tant que 10, un poste où je prends plaisir à participer aux attaques et soutenir la défense lorsque c’est nécessaire.
Quel était votre objectif en début de saison ?
L’objectif en début de saison était de finir première du championnat et donc d’accéder à la montée. On savait que la saison serait difficile et que les équipes qui nous tenaient tête allaient jouer le jeu jusqu’au bout. Ce n’est donc pas une surprise de jouer notre montée sur ce dernier match même si j’aurais préféré qu’on se mette à l’abri plus tôt.
Un mot sur votre défaite à Saint-Etienne le week-end dernier, qui vous oblige à gagner ce dimanche ?
Le match contre St Etienne a été une grosse déception car on avait beaucoup misé sur cette rencontre. Je pense que mentalement nous avons été moins fortes et que l’on n’a pas su saisir les occasions qu’on a eu pour mener au score. Ces matchs-là, il faut les faire à 100% comme celui qui nous attend contre Grenoble.
Justement, votre position vous force à ne faire aucuns calculs désormais…
Le match contre Grenoble il n’y pas de calculs à faire c’est sûre, il va falloir être concentré jusqu’au bout et donner le maximum de la première à la dernière seconde. Nos victoires contre Grenoble cette année (championnat et coupe) peuvent avoir un impact psychologique puisqu’on a gagné à chaque fois et que Grenoble sait qu’on ne lâchera rien.
Je terminerais par une citation bien connue et très simple, qui rythmera notre rencontre dimanche : « quand on veut on peut ».