#Escrime – Focus sur Parmentier déconfiné
Après le Grenoble Tennis et l’Aviron Grenoblois, jetons un petit coup d’oeil sur le déroulement du déconfinement du Grenoble Parmentier en compagnie du maître d’armes Didier Marguerettaz.
Des masques, une distance minimale obligatoire (avant l’assaut) et très peu de contacts : l’escrime n’a pas attendu le COVID19 pour avoir ses propres gestes barrière. Pourtant Didier Marguerettaz nous apprend « qu’on a d’abord était classé comme un sport de combat au moment du déconfinement, avant de finalement l’être comme sport d’opposition ».
Une nuance qui a permis à la discipline de pouvoir reprendre son activité. Très progressivement. « Les gymnases étant fermés nous avons signé une convention avec l’école Fantin Latour pour utiliser la cour 4 heures par semaine. C’est une option qui nous permet de ne déranger personne. Dans un parc il y aurait eu beaucoup trop de foulée par exemple. »
Avec la possibilité de redonner des cours en salle, Parmentier a fait jouer sa créativité et son réseau puisque c’est un papa qui a prêté son garage (les gymnases grenoblois étant toujours fermés jusqu’à nouvel ordre, ndlr).
Le club grenoblois a tâché de conserver un lien fort avec ses adhérents, notamment les plus jeunes, pendant le confinement mais s’inquiète malgré tout pour la rentrée. Alors tout est fait pour rassurer un maximum les parents et les tireurs. « On a investi dans du matériel pour pouvoir prêter masque et veste par exemple à chaque enfant. Avant cet équipement là était collectif, il servait pour plusieurs personnes. Tout sera bien sûr désinfecté et on a désormais pris l’habitude de faire sans la traditionnelle poignée de mains ». Toutes les mesures sont donc déjà prises pour être en conformité avec les recommandations sanitaires.
Parmentier va également proposer un stage gratuit « découverte », en plus d’un stage gratuit pour ses adhérents, à la fin du mois d’août pour faire découvrir la discipline au plus grand nombre. Nous aurons l’occasion de vous en reparler.
En ce qui concerne l’aspect compétition l’avenir est plus flou. Les différents championnats de France pourraient avoir lieu en novembre mais quid des compétitions internationales ? Le Challenge proposé par le club dépendra là aussi de l’évolution et des décisions de la fédération internationale. Le report des Jeux Olympiques, qui entraînent généralement beaucoup d’inscription, va lui aussi devoir être « amorti ». Mais Parmentier se montre très actif pour préparer au mieux son avenir.