Espoirs FCG – Jérôme Vernay : « Pourquoi pas accrocher le titre »
Les Espoirs du FCG ont mis fin à une mauvaise série de trois défaites consécutives en allant s’imposer sur la pelouse de Béziers le week-end dernier (19-38). Les coéquipiers de Loïc Baradel (capitaine) reçoivent dimanche prochain, à Saint-Marcellin, le Tarbes Pyrénées Rugby avec la volonté d’enchaîner les bons résultats. L’objectif est de conforter cette troisième place synonyme de phases finales, où tout sera alors possible. Retour sur les objectifs du club et le match à venir avec le manager grenoblois, Jérôme Vernay.
Quelles ont été les clés de cette belle victoire à Béziers le week-end dernier ?
« C’est un mélange de plusieurs facteurs. Tout d’abord, on a fait une bonne semaine d’entrainement, les gars étaient sérieux et ont beaucoup travaillé. Ensuite, il y a eu la réaction d’orgueil de certains joueurs qui avaient à cœur de bien faire suite aux trois revers consécutifs. Tous ces éléments se sont retrouvés sur le terrain, on a été solide en défense et réaliste pour marquer. Puis le retour de joueurs d’expérience dans le groupe a beaucoup aidé l’équipe. »
À la fin du mois de février, pouvez-vous dire que vous êtes dans les objectifs fixés en début d’exercice ?
« On est en course pour la qualification en phases finales, l’objectif numéro un, ce n’est pas encore mathématiquement acquis mais nous sommes en bonne voie. Après on veut voir plus loin, notamment une remontée en poule Élite. On sait que tout est possible lors des derniers matches, alors pourquoi pas accrocher le titre. »
Vous recevez Tarbes dimanche prochain à Saint-Marcellin, comment abordez-vous cette rencontre ?
« Ça peut ressembler à un match piège. Ils ont accroché de bonnes équipes cette saison. Je ne dirais pas qu’on a volé le match lors de la phase aller mais on avait beaucoup souffert en première mi-temps et on avait su gagner à l’arraché en fin de match. On sait qu’ils sont dans une période compliquée avec la menace d’une relégation administrative, alors ils n’ont rien à perdre, il faudra être vigilant. »
Vous faites face à une succession de blessures dans le groupe ?
« On a des blessés un peu sur toutes les lignes. Mais je crois que quelqu’un manie une poupée vaudou contre nous, parce que notre première ligne est vraiment décimée… C’est compliqué à gérer mais en même temps ça permet de lancer dans le grand bain des jeunes qui n’auraient sans doute pas eu l’occasion de jouer si l’infirmerie n’était pas aussi remplie. »