Fabrice Landreau : « ne pas s’interdire de rêver »
Réaction du manager général du FC Grenoble Fabrice Landreau après la victoire de son équipe face à l’USAP (25-19).
« On est très content du résultat, on aurait payé avant le match pour avoir ces 4 points et battre Perpignan qui nous faisait extrêmement peur. Il faut féliciter l’engagement et la tenue des joueurs. On a senti toute la semaine qu’il y avait une bonne atmosphère de travail, beaucoup d’implication. Ils ont su respecter ce soir le plan de jeu qu’ils avaient mis en place eux-mêmes, et ils y ont mis la manière.
On savait qu’il ne fallait pas s’exposer. On s’est exposé les 5 dernières minutes, on a encaissé un essai.
Notre travail d’usure a payé ; on les a mis sur le reculoire. Il n’y a pas eu de grandes envolées, cela a été du défi, essayer de faire reculer l’adversaire, le pousser à la faute.
Nos essais sont peut être à zéro passe mais je suis optimiste et je me dis que quand les bases sont solides, on peut faire évoluer le reste.
La perte du point de bonus fait partie de l’apprentissage, cela nous fait grandir. On a lâché un point un peu stupide mais parce que Perpignan est allé chercher cet essai avec ses tripes, avec son cœur, avec sa hargne. Ils n’ont rien lâché et bravo à eux pour ça.
On va pouvoir regarder devant et lâcher un peu le rétro. On a notre destin en mains. On s’est donné les moyens ce soir d’être dans le peloton de tête. On va faire la course aux points pour essayer d’accrocher ce ticket dans les 6. Il ne faut pas s’interdire de rêver. Il ne faut plus s’économiser, plus rien lâcher.
Par rapport à l’an passé la principale différence est que nous n’avons pas du tout le même calendrier. Nous avons dû mettre en place une stratégie différente. L’an passé on a mis toute notre énergie, tout notre cœur sur la série de matchs quasi tous à domicile et dès qu’on est arrivé à 42 points, on s’est dit qu’on était sauvé. Et après on a eu un relâchement incroyable, sans objectif, avec un des leviers de la motivation qui était parti. Cette année nos concurrents sont tellement forts, il y a tellement peu d’écart entre le 13ème et le 4ème, que le moindre relâchement peut nous conduire vers les 2 derniers. Il y a une tension supplémentaire et peut-être une prise de conscience, de maturité aussi. Et puis on s’appuie sur ce qu’on sait faire de mieux, avec nos avants. C’est un peu restrictif peut-être mais c’est efficace.
L’état de santé de James Hart ? Il s’est sectionné une dent, la petite souris va passer cette nuit (rires). »