Fédérale 1 Féminine : Coccinelles GUC Grésivaudan – Chambéry 13-14

Dimanche, les Coccinelles recevaient Chambéry pour le compte de la dernière journée du championnat de France de Fédérale 1, dans un match dont l’enjeu pour les deux équipes était d’éviter la dernière place, synonyme de relégation.

On pouvait donc s’attendre à un match engagé, et ce fut le cas. Les Coccinelles, déterminées et agressives, prenaient l’ascendant sur leurs adversaires dès l’entame du match en leur imposant une grosse pression défensive et en montrant de bonnes intentions en attaque. Logiquement, les Coccinelles ouvraient le score par une pénalité face aux poteaux (12e), puis par un essai (14e), une ailière Cox prenant de vitesse les dernières défenseuses savoyardes pour aplatir le ballon déposé dans l’en-but d’un coup de pied millimétré par l’arrière iséroise. Les Coccinelles continuaient à contenir les assauts des Savoyardes durant toute la première mi-temps, à l’exception d’une pénalité concédée (20e). Mais trop de fautes de main empêchaient les Coccinelles d’exploiter leur vitesse, pourtant largement supérieure à celle de leurs adversaires. Le score à la mi-temps n’était que de 8 à 3.

En début de deuxième mi-temps, les Savoyardes réduisaient le score sur une pénalité (43e). Elles ne parvenaient cependant pas vraiment à mettre en place leur jeu, subissant toujours une énorme pression défensive des Coccinelles. Après plusieurs tentatives, les Iséroises parvenaient enfin à marquer un nouvel essai (52e), leur ailière effaçant par quelques crochets toute la défense savoyardes. Un peu plus tard, les Coccinelles manquaient de tuer le match avec la possibilité d’un essai semblable au premier, réduite à néant par une obstruction non sanctionnée par l’arbitre. Malheureusement comme en première mi-temps, les fautes de main des Coccinelles se succédaient. Si le pack isérois se comportait très bien face à son homologue savoyard nettement plus lourd, en ne concédant aucune pénalité sur sa propre introduction et réussissant même à en gagner deux sur introduction adverse, les organismes étaient soumis à rude épreuve. Encouragées par le faible écart au score malgré la domination des Coccinelles, les Savoyardes finissaient par reprendre espoir en fin de match. Elles trouvaient notamment plusieurs pénalités dans les 22 mètres isérois, l’une d’elle leur permettant de revenir à 13 à 9 (55e).

Le scénario de fin de match fut digne des plus grandes tragédies grecques. Alors que les Coccinelles étaient tout près du but, une action d’une très grande confusion permettait aux Savoyardes d’obtenir une mêlée sur la ligne des 5 mètres iséroise. Malgré une grosse résistance des Coccinelles, la rage qui animait les Savoyardes était la plus forte. Elles pilonnaient l’en-but et marquaient l’essai qui leur permettait pour la première fois de prendre l’avantage au score (80e). Après cette action, l’arbitre sifflait la fin du match sur le score final de 13 à 14.

Ce match fut à l’image d’une saison où, mis à part une victoire à domicile contre Paris (troisième), il a trop souvent manqué d’un rien pour passer de l’échec au succès : deux matchs nuls, dont un à l’extérieur, six matchs perdus avec un écart de moins de 10 points, dont deux avec un écart d’un seul petit point, et une résistance honorable face au leader Lyon, qui survola pourtant la compétition. Malgré ce manque de réussite, les Coccinelles sont donc à leur place à ce niveau de compétition. L’espoir subsistant d’être repêché pour la Fédérale 1 la saison prochaine, espérons que ce constat n’aura pas échappé aux instances décisionnaires de la FFR.

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