Florent Arnoldi (Yeti’s Grenoble) : « Aborder Garges comme une grosse équipe »

Florent Arnoldi (Yeti’s Grenoble) : « Aborder Garges comme une grosse équipe »

arnoldiInvaincus après quatre journées, les Yeti’s Grenoble vont passer un test intéressant ce samedi, au Centre Sportif Universitaire, avec la réception du promu Garges qui a fait belle impression depuis le début de la saison. Une rencontre que nous abordons en compagnie du défenseur isérois Florent Arnoldi.

Florent, avant de passer aux choses sérieuses, peux-tu nous en dire plus sur cette information qui a circulé sur les réseaux sociaux du club et qui sous-entendrait que tu as inscrit le tout premier but de ta carrière cette saison ?
(rires) Je te remercie de me poser cette question ! Ce n’est pas du tout le premier but de ma carrière, c’était seulement mon premier but de la saison. Je ne suis pas il est vrai pas un gros buteur – en général j’inscris un ou deux buts par année, mais il était important de rétablir la vérité ! C’est une petite blague qu’a fait Hugo Rebuffet et qui a bien tourné.

Peux-tu nous dire quelques mots de ton parcours « roller-hockey » ?
C’est simple : j’ai commencé à jouer à 8 ans chez les Yeti’s, la saison 1997-1998, et j’y suis resté depuis. Lorsque j’avais 11 ans j’ai également joué en parallèle une année avec les Brûleurs de Loups mais l’état d’esprit était déjà beaucoup plus tourné vers la compétition et je n’ai pas retrouvé l’esprit famille qui me plaisait aux Yeti’s donc l’expérience a été courte.

Tes meilleurs souvenirs jusque là ?
Les années Juniors, même si nous n’avons jamais été titrés, et le titre de champion d’Europe.

Quel regard portes-tu sur votre début saison où vous avez tout gagné jusque là mais en affrontant des formations finalement à la peine pour le moment ?
C’est vrai que pour l’instant on a joué des équipes qui occupent les dernières places du classement. Mais les réceptions d’Anglet et Amiens n’étaient pas des matchs faciles. Ce sont des équipes accrocheuses, jamais facile à battre, et qui étaient venues à Grenoble pour nous poser des problèmes. Les victoires à Villeneuve et Rouen furent peut être un peu moins compliquées mais il a fallu à chaque fois se montrer patients avant de finir par passer en force.

Que penses-tu jusque là du parcours réalisé par le promu Garges, qui vient de perdre son 1er match face à Rethel d’un seul petit but ?
Ça me surprend oui et non. C’est un promu mais on savait qu’ils avaient un bel effectif et que cette équipe ne se contenterait pas de jouer le bas de tableau. Mais ils sont assez impressionnants depuis le début du championnat. On va devoir les aborder comme on aborde n’importe quelle grosse équipe, en étant agressif, en travaillant beaucoup et en essayant de se montrer un peu plus rigoureux en défense où on prend encore un peu trop de buts évitables.

Est-ce que ce début de championnat vous conforte dans la volonté de faire au moins aussi bien que l’an passé (Grenoble avait perdu en finale) ?
Je ne veux pas parler à la place du coach mais on voit que l’équipe tourne bien, avec une super ambiance. On a peut être un peu moins de talent brut mais on a une équipe de gros travailleurs. Josh (Foote) et Matt (Garb) sont typiquement le genre de joueurs qui travaillent beaucoup, qui ne lâchent jamais rien. Je déteste d’ailleurs devoir défendre sur eux lors des entraînements (rires), il faut faire attention continuellement et à la moindre petite erreur tu le payes directement. Jolan (Mogniat-Duclos) et Jérémy (Lapresa) c’est également un peu le même style avec beaucoup de harcèlement sur la défense adverse pour empêcher les adversaires de mettre en place leur jeu. Cela peut être notre grosse force cette saison mais il faudra voir si on arrive à jouer de la même façon contre les grosses équipes qu’on « respecte », craint, peut être encore trop.

 

Crédits photo : Florence Anton