Gambardella : le FC Échirolles méritait tellement mieux

Fin du parcours en Gambardella pour les U19 du FC Échirolles, sortis par l’Olympique de Marseille (U19 Nat) après la séance des tirs au but (1-1, 4-2) et une prestation très haut de gamme. Jérémie Matray et ses joueurs peuvent garder la tête haute.

Conclusion cruelle, mais il fallait bien un gagnant. Si les Olympiens ont maîtrisé quelque chose au cours de cette rencontre, c’est la séance de tirs au but final. Pendant les 90 minutes précédentes (il n’y a pas de prolongation en Gambardella), le patron c’était le FCE. Et si l’OM a terminé à 9 (exclusions de Khetir et Mezine en fin de match), les Isérois rivalisaient déjà largement à 11 contre 11.
Qu’est ce qu’il a manqué finalement aux coéquipiers de Théo Carteyrade ?
Une mise en route plus rapide – on imagine que la GROSSE ambiance de Thénard a dû être digérée par des joueurs qui n’ont pas l’habitude d’évoluer devant autant de monde. Les Echirollois ont multiplié les glissades et approximations en tout début de rencontre et Marseille a profité d’une mauvaise sortie de Suzzarini pour ouvrir la marque par Kari sur quasiment sa seule occasion du match.
Plus de réussite également. On pense au penalty non converti par Hosni en seconde période. Mais plus globalement les « situations » ont été nombreuses mais il a souvent manqué ce petit quelque chose pour qu’une opportunité se transforme en occasion de but. De la même façon les coups de pied arrêtés tirés avec excellence par Smatti ont souvent été mal exploités.
A côté de ça les Echirollois ont été GRANDS. Dans l’envie, dans la récupération, dans l’intensité mais aussi dans la technique où ils ont été supérieurs à leurs adversaires de l’après-midi. On pourrait citer Toloba et ses trois poumons, Berardi et son égalisation venue d’ailleurs, les prises de balle d’Hosni… On pourrait citer tous les Echirollois, qui ont su relever le défi qui leur était proposé et gagner des applaudissements nourris et diablement mérités à la fin de la rencontre.

Ce dimanche soir on se souvient de pourquoi on aime autant le football et les émotions qu’il suscite. Et les Echirollois n’y sont pas pour rien.