GF38 Interview de Florian Thauvin (10/03/2011)
Le jeune attaquant de 18 ans, en pleine bourre actuellement, pourrait faire sa première apparition dans le groupe pro’ face à Vannes. Interview d’un jeune joueur en devenir, issu de la fameuse génération 93.
Le jeune attaquant de 18 ans, en pleine bourre actuellement, pourrait faire sa première apparition dans le groupe pro’ face à Vannes. Interview d’un jeune joueur en devenir, issu de la fameuse génération 93.
Florian, peux-tu d’abord nous parler de ton parcours depuis ton arrivée au GF38 ?
« C’est ma troisième année au club. J’ai été blessé une partie de ma première saison et je n’ai pu jouer qu’une quinzaine de matchs dont une dizaine en National. L’an passé, j’ai fait une demi-saison avec les U17 et une demie avec les 19, plutôt satisfaisante sur le plan des résultats (il a en outre marqué 17 buts sur toute la saison). Cette année, j’alterne entre les U19 (9 buts marqués) et la réserve (3 buts marqués). Sinon je vis encore au centre pour le moment. »
Tes récentes performances (doublés contre Toulouse en Gambardella et Lyon en championnat, enchaînement de très bons matchs en réserve) pourraient même t’amener à faire partie du groupe pro’ qui se déplace à Vannes demain…
« Pour l’instant rien n’est sûr, je ne serai informé de mon éventuelle présence qu’après le dernier entraînement. Je m’entraîne avec les pros depuis le début de la semaine. Jusque là je n’avais fait que deux entraînements en leur compagnie pour « faire le nombre ». C’est forcément impressionnant mais j’ai la chance de connaître déjà plusieurs joueurs avec qui j’ai pu jouer en réserve et mon intégration s’est très bien passée. »
U19, Gambardella, CFA2, peut-être bientôt Ligue 2 : les matchs s’enchaînent en ce moment. Comment te sens-tu physiquement ?
« C’est vrai que c’est difficile en ce moment. Mes adducteurs me tiraient même un peu la semaine passée donc j’ai moins joué. Heureusement les coachs nous font très bien récupérer, les entraînements sont plus courts et on fait pas mal d’exercices spécifiques. D’une manière générale, si le fait de jouer avec la réserve face à des « hommes » n’a pas été facile au départ, cela m’a permis de beaucoup progresser physiquement et donc de pouvoir aujourd’hui plus facilement enchaîner les matchs. »
Tu parles de tes progrès sur le plan physique, dans quels domaines penses-tu encore devoir progresser pour franchir un nouveau palier ?
« Il faut que je fasse que j’apprenne à faire de meilleurs choix dans les derniers mètres, que j’améliore mon efficacité. L’autre gros point à travailler pour moi est la gestion des efforts. J’ai parfois encore trop tendance à m’éparpiller. Tout ça ne doit pas m’empêcher de continuer à travailler mes points forts : vitesse, capacité d’élimination… »
Plutôt milieu gauche en début de saison, tu as souvent joué dans l’axe avec la réserve lors des derniers matchs, quelle est ta préférence ?
« J’aime bien jouer à gauche et permuter de temps en temps à droite. Après je n’ai rien contre évoluer à un poste plus axial non plus. Les caractéristiques sont différentes mais je m’adapte. »
Qu’attends-tu de cette riche fin de saison, que ce soit sur un plan individuel ou collectif ?
« Sur un plan individuel j’espère rester avec les pros et faire quelques apparitions dans les groupes. Avec la réserve, les deux victoires de suite ont fait beaucoup de bien et je pense qu’on peut réaliser une bonne fin de saison en essayant de finir le plus haut possible. La Gambardella reste un très gros objectif. Ça sera difficile contre Saint-Étienne mais si on ne se met pas de pression et que l’on joue notre jeu, on peut passer. Le coach a insufflé un excellent état d’esprit : chacun joue pour l’autre, on se fait vraiment plaisir et on peut voir au niveau des résultats que cela fonctionne plutôt bien. »
Florian Thauvin en bref :
Né le 26 janvier 1993 à Orléans.
1M79, 72 kg.
Gaucher.
Poste : milieu offensif gauche/droit, attaquant axial.
Clubs successifs : Ingré, FCO de Saint-Jean-de-la-Ruelle, Orléans (dont 2 ans au pôle espoir de Châteauroux), GF38 (depuis 3 saisons).
Crédit photo : Alain Thiriet