GF38 Jacques Abardonado : « On s’en sortira ensemble »
Ménagé une partie de la semaine, Pancho Abardonado fera bien son retour face à Vannes. Associé à Jackson Mendy dans une charnière inédite, le capitaine du GF38 espère que l’équipe saura faire preuve des valeurs de combat qui lui ont manquées au cours des dernières rencontres.
En position de lanterne rouge et une nouvelle fois défait la semaine passée, le GF38 a-t-il les capacités aujourd’hui pour se relancer contre Vannes ?
« Il ne faut plus penser à ce qui s’est passé. Le match face à Vannes sera difficile. On va essayer de faire le meilleur match possible. Il faut sortir du terrain sans regrets. Après s’ils gagnent parce qu’ils sont meilleurs que nous… »
On ne sent pas le groupe particulièrement abattu. Quand est-il exactement ?
« On est bien dans les têtes. Une défaite comme à Nantes peut arriver. Il y a quand même eu de bonnes choses. Il n’y avait pas de raisons de se rentrer dedans. On a vu la vidéo, le coach a dit ce qu’il avait à dire. On a écouté et maintenant il faut essayer de l’appliquer contre Vannes. Il ne faut pas regarder derrière mais devant. Ce match doit nous permettre de sortir la tête de l’eau. »
Les relations avec le public ont été plutôt tendues lors des derniers matches au Stade des Alpes. Une victoire peut être également être un premier signe de réconciliation ?
« On a besoin d’eux. Je les comprends quand ils viennent de moins en moins au stade, quand ils sont déçus. C’est à nous à les faire venir, en ayant des résultats positifs. Les supporters cherchent à s’identifier aux joueurs. Si on se bat sur le terrain, si les supporters voient qu’on s’arrache ils seront derrière nous. On va leur donner ça contre Vannes. Je me répère mais si on perd c’est la loi du football mais il faut sortir du terrain sans regrets, c’est le plus important pour un footballeur. »
Comment expliques-tu les soucis offensifs malgré la volonté affichée d’Yvon Pouliquen de pratiquer un jeu tourné vers l’avant ?
« Il faut le temps que ça prenne. Yvon n’est pas un magicien. Il y a des nouveaux joueurs qui doivent s’adapter. Ça va venir petit à petit. C’est vrai qu’on est pressé parce qu’on est au fond du trou. A l’entraînement cela travaille pas mal, c’est ce qu’il faut pour arriver avec des certitudes lors du match. Les attaquants sont très conscients de la tâche qu’ils ont à accomplir. Nous aussi derrière d’ailleurs. »
La défense, justement, va être remodelée face à Vannes et vous n’avez pas disposé de beaucoup de temps pour travailler les automatismes…
« Il va falloir beaucoup parler même si quand on est dans le match on oublie parfois de le faire. Il faudra se forcer, surtout ceux qui n’ont pas l’habitude de parler. C’est ensemble qu’on s’en sortira à ce niveau là. »
Crédits photo : gf38.fr