GF38 : La pression, quelle pression ?
Jouer au football demande de la maîtrise et de la concentration. C’est un sport, certes, mais qui suscite de nombreuses attentes, déjà auprès des supporters qui, chaque week-end, s’amassent dans les gradins pour venir encourager leur équipe de coeur et espérer résultat et performance.
Alors, ce qu’on se dit souvent, c’est que les joueurs doivent avoir la pression. Un simple U13 va voir son rythme cardiaque accélérer avant de pénétrer sur la pelouse avec ses coéquipiers. Alors quand est-il quand on pénètre dans une belle enceinte comme celle du stade des Alpes ? Quand on est un défenseur latéral par exemple, quand on sait qu’il va falloir tout donner sur son côté, offensivement comme défensivement. La pression avant de rentrer sur le terrain ? « Je n’ai pas vraiment la pression pour te dire la vérité », avoue Farès Hachi. « Je ne prends pas le football comme quelque chose de très important. Moi j’écoute un peu de musique, mais c’est plus pour « m’ambiancer » ! » Le latéral grenoblois est donc un homme serein. Peut-être un défenseur central alors ? « Je n’ai pas de pression moi », rétorque Fabien Tissot-Rosset. La sérénité est donc collective. Nous avons fait le côté gauche de la défense. Et du côté droit ? « La pression ? Ha non pas de pression pour moi », avance Julien Deletraz. Est-ce le yoga ? Micka Diaferia donne-t-il quelque chose aux joueurs durant la préparation d’avant-match ? Mystère. Dernier essai, quand on entraine une équipe et qu’on va se retrouver sur le banc de touche pendant 90 minutes, ressens-t-on la pression avant un match ? « Pas vraiment, je suis un peu sur mon téléphone, je joue à des jeux. Le tarot, la coinche, je suis un joueur de cartes », concluera Olivier Saragaglia.
Un adage dit, « Je ne subis pas la pression, je la bois ». Espérons alors que nous trinquerons tous ensemble en juin prochain pour la montée du GF38 en National. Une bonne pression, sans pression.