GF38 – Le point sur Arnaud Randrianantenaina
Vous avez été plusieurs à nous poser la question sur l’éventuelle arrivée à Grenoble d’Arnaud Randrianantenaina, ce prometteur attaquant malgache qui aurait dû rejoindre le GF38 l’hiver dernier sans un soucis « administratif ». Nous avons fait un point sur sa situation avec l’agence qui le suit et le conseille, Sport Back Football.
Rapide rappel de la situation l’hiver dernier :
Le jeune Barea vient passer plusieurs jours à Grenoble pendant lesquels il s’entraîne avec la réserve du GF38. Un « essai » qui s’est extrêmement bien passé et qui aurait dû conduire à sa signature dans la foulée. Sauf que, pour faire simple, deux clubs de Madagascar se sont disputés les droits sur le joueur ce qui a fait capoté l’opération.
« Tout est désormais rentré dans l’ordre » nous a expliqué Sport Back Football. « Il y a eu une médiation initiée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports et Arnaud pourra s’engager où il le souhaite sans blocage »
Depuis, et malgré l’arrêt précoce de la saison, Randrianantenaina a vu sa côte grimper, notamment grâce à ses solides prestations lors de la « Coupe Arabe » avec l’équipe U20 de Madagascar. De quoi compliquer des négociations avec le GF38 ?
« Pour être franc aujourd’hui nous n’avons pas encore eu de nouvelles de Grenoble mais c’est tout à fait normal. Leur priorité est ailleurs et les dates officielles du mercato ne sont pas encore connu. De plus avec le blocage des frontières Arnaud ne pourrait de toute façon pas venir en France pour le moment.
Ensuite beaucoup de clubs ont montré leur intérêt et les bases pour faire signer le joueur seront supérieures à celles qui existaient il y a quelques mois. Maintenant nous sommes d’accord avec Arnaud sur deux points : déjà que son avenir est en Europe. Il y a eu des sollicitations de club israéliens et arabes mais ce n’est pas le moment dans sa carrière pour ce type de projets. Ensuite que Grenoble serait vraiment une bonne option pour lui. Il a vraiment apprécié l’accueil du GF38 qui lui a présenté une association franco-malgache sur place (il ne parle pas français, ndlr). Ce genre de petites choses nous semblent importantes pour son intégration et son épanouissement. Maintenant comme je le disais nous n’avons pas encore eu de discussions, il faudra voir le moment venu. »