GF38 – Quelle place pour Hugo Cianci ?
Hugo Cianci est de retour au Grenoble Foot 38, son club formateur, après un petit intermède du côté de Boulogne, en Ligue 2. Un joueur qui malgré son jeune âge a déjà sa petite expérience en L1 (8 matchs, 217′) et surtout en Ligue 2 (42 matchs dont 35 comme titulaire, 4 buts et près de 3000 minutes de passées sur les terrains). Un renfort intéressant, donc. Reste désormais à lui trouver une place.
Polyvalent. C’est l’adjectif qui semble correspondre le mieux à Hugo Cianci quant à son positionnement sur le terrain. Latéral droit, défenseur central, milieu excentré… Les habitués du Stade des Alpes et du Clos d’Or ont pu le voir évoluer sous différents registres. Olivier Saragaglia, qui l’a souvent eu sous ses ordres avec la réserve, lui offrait généralement un rôle « offensif » dans sa formation.
Et c’est dans cette configuration que le technicien isérois souhaite rapidement faire évoluer sa nouvelle recrue. « On conservera notre 4-3-2-1 des derniers matchs, qui m’a plutôt donné satisfaction et qui nous permet de bien évoluer en bloc. Dans ce système là, je veux faire jouer Hugo au milieu, sur un côté où il peut nous apporter beaucoup, en percussion notamment. »
Reste maintenant à lui faire de la place puisque le milieu est déjà particulièrement chargé (pêle-mêle : Ayari, Perez, Michel, Zoubir voire Deletraz, Tissot-Rosset – ces deux derniers dans l’optique d’apporter un peu plus d’impact physique, Giraudon et Marion). Pour les prochains matchs, cela ne devrait pas poser de problème puisque Flo Michel risque de manquer Nancy (c’est sûr) et Villefranche (c’est probable) et qu’une place sera donc automatiquement à prendre. Pour la suite, comme le dit Saragaglia « cela mettra de la concurrence, ce qui ne fera pas de mal. »
Pour finir sur le « cas » Cianci, voici un petit passage le concernant, extrait de l’analyse d’une rencontre de Ligue 2 entre le GF38 et Metz, qui ne semble pas trop mal adapté à la situation actuelle :
« Hugo Cianci, lui, est fou. C’est la seule explication. Il a parfois été à la limite d’un second carton jaune avec un engagement excessif. Il a jeté – non intentionnellement ! – une bouteille d’eau sur un juge assistant. Son kilométrage fut d’autant plus impressionnant que souvent émaillé de sprints au quatre coins du terrain. Et il fut surtout l’auteur d’une chevauchée fantastique qui aurait mérité un meilleur sort. Quitte à le voir exclu tous les trois matchs, il serait presque dommage de le brider. Car la folie d’Hugo Cianci c’est précisément ce qui manque au GF38 ; cette capacité à emballer une rencontre, cette volonté de se faire mal, d’aller au-delà lors des situations défavorables. »