Grenoble Tennis – Le point avec Christian Gaudin

Grenoble Tennis – Le point avec Christian Gaudin

christian-gaudinUne saison incroyable s’achève pour le Grenoble Tennis, avec notamment une finale pour les filles de Guillaume de Choudens. L’heure est au bilan avec Christian Gaudin. Le président du GT aborde les objectifs de la saison à venir mais aussi les grands évènements prévus pour le début de l’année 2017.

Quel bilan faites-vous de la saison de vos équipes masculine et féminine en interclubs ?

C’est une excellente saison pour les filles. D’ailleurs nous même, on pensait seulement au maintien au début. Sur le bouquin que fait paraitre la fédération chaque année, on nous définissait comme « ne pourra jouer que le maintien » et puis finalement on a prouvé qu’on pouvait faire plus. Le mois de novembre était notre Noël à nous. On a fait des perfs à tour de bras. Quatre victoires dans les matches de poule. Mais bon Noël ce n’est qu’une fois par an, alors en finale on n’a pas eu la même chance. En face l’équipe était très très forte, même la réserve était plus forte que notre équipe alignée. C’était un résultat logique, les plus forts ont été champions de France.

Pour les garçons c’est pareil, très bonne saison. Malheureusement on n’a pas le financement nécéssaire… On a bradé un peu le match à Bordeaux où il y avait Llodra, Chardy. C’est notre seule défaite. De plus, on est content parce que c’est nous qui avons fait le meilleur résultat face au champion de France, match nul à domicile. On termine troisième, ce qui veut dire que l’an prochain nous aurons trois matches à Grenoble. Donc une saison vraiment très satisfaisante.

Désormais, quels sont les objectifs pour l’année prochaine ? Le budget sera-t-il plus important, notamment pour les hommes ?

C’est la première année où l’on évolue dans la nouvelle structure. Beaucoup d’adhérents ne sont pas revenus, d’autres nous rejoignent, alors on ne sait pas où l’on en sera sur le plan financier. Le but est de ne pas mettre en danger le club comme avait pu le faire Sarcelles une année et la ville avait dû assumer les dépenses. Donc on sera raisonnable, c’est difficile de dire maintenant ce qu’on va faire. Ce qui est sûr, c’est qu’on essaiera d’être aussi bon chez les filles et faire mieux chez les garçons. Encore une fois, ça dépend du budget.

Mais la finalité du club ce n’est pas ça finalement. Notre objectif est de proposer un sport à tous. On offre la possibilité de faire du tennis loisir, du tennis éducatif. Notre école est performante avec un beau centre d’entrainement. On a aussi beaucoup de séniors plus, c’est à dire des personnes âgées qui viennent se distraire. Et puis on organise de beaux évènements.

Justement, vous allez organiser des tournois importants début 2017.

Le trophée de la ville de Grenoble commence le 6 janvier, un tournoi ITF. Dans le tableau sénior, il y a 600 participants et près de 400 pour les jeunes jusqu’à 18 ans (le tournoi jeunes aura lieu quelques semaines plus tard, ndlr). Et puis bien sûr, l’Open de l’Isère en février qui fait partie des grands tournois nationaux. On est soutenu par les collectivités territoriales et d’autres partenaires comme Engie ou Kia pour organiser cet évènement. On va essayer de faire une belle épreuve avec des filles  du Top 100. On a la chance que ce tournoi n’ait pas de concurrents en Isère et on arrive à avoir les meilleures. L’an dernier, on était un peu déçu parce que le tournoi tombait en même temps que la Fed Cup et les meilleures n’étaient pas là. Cette année, il y a une semaine d’écart entre les deux événements, donc le niveau sera encore plus élevé.

Vous parliez de la Fed Cup. Avec son complexe tout neuf, pensez-vous que le Grenoble Tennis pourrait la recevoir un jour ?

La Fed Cup se fait la plupart du temps sur terre battue et nous n’avons pas ce qu’il faut. Faire de la terre battue sur nos terrains en résine, c’est les fusiller. Cette année il y a eu une demande de la Ligue auprès de la Métro pour faire ces travaux. Cela revenait à 540 000 euros, donc la Métro à juste titre ne pouvait pas mettre cette somme. Les contraintes fédérales sont plutôt sévères, donc ce n’est pas possible pour l’instant.