GUC Tennis : retour sur 50 ans d’histoire avec son président, Pierre Crepatte
Le GUC Tennis fête ses 50 ans cette année et le club organisera le 10 juin prochain une journée festive pour célébrer comme il se doit cette date symbolique. C’est l’occasion pour Métro-Sports de revenir sur l’histoire particulière du club grenoblois, qui a vu passer plusieurs générations d’étudiants-tennismen. On en parle avec le président guciste, Pierre Crepatte (ici en compagnie de l’équipe 1).
Quelle est votre histoire personnelle avec le GUC Tennis ?
Je suis arrivé en 1974 en tant qu’étudiant et joueur. Et cela fait maintenant douze ans que je suis le président du club. J’ai connu tous les présidents depuis sa création en 1966. J’ai forcément un attachement particulier à ce club parce que j’ai commencé à jouer ici quand j’avais 20 ans et j’en ai 63 aujourd’hui. Ce qui est particulier ici, c’est que les gens évoluent au GUC durant leurs années d’études. On a du temps pour sortir pour les amis et pour créer des liens, ce sont les meilleures années.
Pouvez-vous nous rappeler l’histoire et les particularités de votre club de cœur ?
Le GUC a été fondé par une professeur d’EPS, Denise Truc qui fut rejoint par un autre professeur d’éducation physique. Parallèlement à la création du club, est fondée, en 1973, une structure étudiante qui s’appelle « École de Tennis des Universités de Grenoble » et qui existe toujours aujourd’hui. L’enseignement du tennis est alors assuré par des enseignants d’éducation physique. Les hommes étaient alors entrainés par Denise Truc. C’est seulement en 1974 que le premier moniteur de tennis employé en tant que salarié et non professeur de l’université est arrivé. Donc pendant huit ans, il n’y avait aucun professionnel du tennis, c’est une grande particularité du GUC. Au début, il n’y avait pas de brevet d’état, alors on formait les capitaines d’équipe pour qu’ils fassent les entrainements.
Aujourd’hui, cette particularité est toujours dans l’ADN du club mais il y a quatre salariés professionnels et on est plus considéré comme un club traditionnel.
Quelle est la meilleure performance de l’histoire du GUC Tennis ?
Pour moi le plus bel exploit était lors de la saison 1986-1987. L’équipe 1 Hommes et l’équipe 1 Femmes étaient alors en première division. Pour le GUC, on peut dire que c’était le top.
Qui est selon vous le meilleur joueur de l’histoire du GUC Tennis ?
Boris Obama a été un des meilleurs joueurs français. Il a été reconnu par la Fédération, à 18 ans il participait au circuit international. Il est arrivé au niveau -15 et n’a jamais fait mieux. Après il y a eu Jean-Baptiste Dupuy et puis aujourd’hui, le meilleur joueur, je dirais que c’est mon filston, Baptiste Crepatte (rires) et aussi Antoine Walch. Chez les filles, il y a eu Aude dans les années 80 qui jouait à -15 et c’était une très bonne joueuse.
Qu’attendez-vous de la journée du 10 juin et des 50 ans du club ?
On voudrait que beaucoup de monde soit là et surtout réussir à faire venir les générations des 70-80. Le but est de rassembler toutes les générations qui ont marqué l’histoire du club. Pour ma part, puisque j’ai connu tout le monde et que je les ai presque tous entrainé, si je peux les revoir, ça serait un grand plaisir. On a trouvé un orchestre top et qui joue super bien. On veut que l’ambiance soit bonne, on a prévu de ressortir pleins de photos pour que les gens se reconnaissent. On espère aussi que certaines personnalités puissent venir, comme le président de l’Université. Il faut avant tout que ça soit une belle fête.