Guillaume Dunand (GVUC) : « Un petit match de gala »
Le Grenoble Volley Université Club termine sa saison ce samedi 20 avril avec la réception du Stade Poitevin à Malherbe, à 20 heures. L’occasion de faire le point avec le central Guillaume Dunand qui revient également sur des play-offs délicats au niveau des résultats – avec une seule victoire en 7 journées – pour son équipe.
Guillaume, le GVUC est désormais assuré de terminer dernier de ces play-offs. Est-ce une déception ?
C’est toujours une déception quand on est des compétiteurs et qu’on aborde un match pour le gagner. Maintenant on ne peut pas dire que cela soit « grave ». Notre objectif était le maintien, on l’a assuré en se qualifiant pour ces play-offs. Inconsciemment cela doit jouer. Il nous manque ce petit quelque chose, cette gnaque, qui nous permettrait de pouvoir faire la différence. Mais je crois que l’on voit aussi nos limites actuelles, physiques et techniques, contre des équipes qui jouent la montée.
Il vous reste encore un match à disputer. Quel est votre état d’esprit avant d’accueillir Poitiers ?
Sans aller jusqu’à dire que cela sauverait nos play-offs, la victoire face à Poitiers est importante, devant notre public qui je l’espère se déplacera une nouvelle fois nombreux. On a peu perdu à domicile depuis le début de la saison, essayons de ne pas rajouter une défaite de plus ce samedi. C’est également un petit match de gala. Déjà Poitiers doit absolument gagner pour espérer monter donc il y aura de l’enjeu. Et puis c’est une équipe qui disputait encore la Ligue des Champions l’an dernier. C’est un grand nom du volley français. On aura à cœur de l’emporter.
C’est aussi l’occasion de continuer à déjà préparer la saison prochaine ?
Pour la première fois depuis longtemps, on savait que l’on serait au moins stable dès le mois de février. Le staff a également déjà été confirmé pour la saison prochaine. Ce sont des éléments qui doivent nous permettre de revenir plus fort la saison prochaine. Le club n’a pas caché qu’il souhaitait monter rapidement. Après, cela dépendra d’autres éléments – les finances déjà – mais je crois qu’il faudra viser au moins le top 4 des play-offs dès l’an prochain et pourquoi pas la montée.