Henrique (GF38) :  »Ce club mérite bien plus »

Henrique (GF38) :  »Ce club mérite bien plus »

henriquerodezArrivé cet été sur les bords de l’Isère, Henrique Da Silva Gomez est déjà devenu un élément incontournable du groupe d’Olivier Saragaglia avec 5 titularisations et pas une seule minute manquée lors des cinq premières journées. Passé par la ligue 2 avec le Stade de Reims, le défenseur central de 32 ans qui apporte au GF38 son expérience et son physique (1m87, 84 kilos) a accepté de répondre à nos questions. Interview.

Henrique, déjà comment vas-tu ?

Je vais très bien, ma petite famille vient de me rejoindre. Désormais je suis à 100% ici.

Qu’est-ce qui a motivé ton choix de venir à Grenoble ?

Le critère sportif surtout. Grenoble a toujours été un club qui a joué les premières places, c’est vraiment dommage qu’un tel club soit tombé aussi bas dans la hiérarchie française. On va essayer de relever le défi et de remettre le club au niveau auquel il doit se trouver. On voit la ville qui vit le foot tous les jours, tous les supporteurs qui sont présents pour nous à chaque instant. Ce club mérite bien plus que la place à laquelle il se trouve aujourd’hui.

Sens-tu vraiment une réelle ferveur ici pour le football ?

Oui, vraiment. Il y a déjà énormément de supporteurs qui nous poussent durant les matchs, même aux entrainements. Il y a en plus un stade magnifique, il y a des très bonnes installations. Notre seule préoccupation est d’être bon sur le terrain pour faire remonter le club.

Avant de venir ici, tu as également connu la Ligue 2 avec Reims…

Oui exactement, je venais déjà jouer ici face à Grenoble dans l’ancien stade. Je me souviens, j’ai joué 4 matchs contre Grenoble, ce sont des bons souvenirs. C’est forcément un niveau que j’ai envie de retrouver avec le GF38, on a toujours envie de jouer à un bon niveau avec son club. Si on arrive à monter en National à la fin de la saison, ça sera déjà une très belle étape de passée.

Toi qui a joué également au Brésil, on imagine qu’il doit y avoir une sacrée différence au niveau de la ferveur pour le ballon rond ?

C’est vrai qu’ici c’est un peu plus calme, c’est différent. Le Brésil, c’est 17 fois la France, les supporteurs sont concentrés dans chaque ville du pays. La vraie différence, c’est que dans notre pays, le football est une religion, c’est vraiment ce qui change.

Dans les préjugés du football, les brésiliens sont des dribbleurs, des vrais buteurs. Mais Henrique, pourquoi es-tu défenseur ?

(Rires) Ça a été un choix pris par l’entraineur qui m’a formé. À la base j’ai été formé milieu de terrain en fait, en 6 devant la défense. Par la suite, plus le temps passait, plus il me disait que je pouvais être un excellent défenseur. J’ai fini par le croire ! Je suis descendu d’un cran. Après c’est vrai que j’ai eu au fil du temps le physique pour être défenseur.

Contre Rodez il y a eu la petite danse de Tchenkoua. Le brésil c’est le pays de la samba, une petite danse si tu fais trembler les filets ?

C’est fort possible ! On s’entraine pour marquer le plus de but possible, maintenant il faut encore que je marque. Mais je ferai un petit truc sympa !

Ce samedi vous allez jouer face à Chasselay. T’attends-tu à un match compliqué ?

Je pense que cette saison, dans notre poule, il n’y aura pas de match facile. Samedi il y aura des joueurs expérimentés en plus en face de nous, c’est flatteur mais c’est également une motivation supplémentaire pour nous. Il faudra être très concentrés, une seule seconde d’inattention pourrait coûter très cher. On est à 100% impliqué, on va essayer de faire le boulot et de revenir avec les 4 points.