Hockey-sur-glace Coupe de la Ligue (demi-finale retour) Grenoble – Angers 4-1
Les Brûleurs de Loups sont en finale ! Victorieux d’Angers 4-1 à Pôle Sud après une grosse prestation, les joueurs de Jeff Dufour affronteront Briançon le 29 décembre prochain à Méribel.
A Grenoble, Pôle Sud, Grenoble bat Angers 4-1 (2-3 lors du match aller) : 1-1, 2-0, 1-0. Arbitre : M. Hauchard. 3000 spectateurs environ.
Buts pour Grenoble : 19’33 Sivic 5-4, 32’14 Le Blond (Wallin) 5-4, 34’47 Papa (Arrossamena), 59’58 Sivic (cage vide).
But pour Angers : 7’51 Poudrier (Baluch, Lahesalu).
Pénalités : 6′ contre Grenoble ; 6′ contre Angers.
Ces Grenoblois ont du répondant. Il était permis d’en douter au vu de leur début de saison très en deçà de ce à quoi les Brûleurs de Loups nous avaient habitué les précédentes saisons.
Battus lors du match aller, corrigés samedi dernier en championnat par ces mêmes Angevins, les coéquipiers de Baptiste Amar savaient que le tâche qui les attendait ne serait pas aisée mais tous affichaient une farouche envie d’inverser la tendance devant leur public.
Et ils l’ont fait, brillant notamment là où ils pêchaient depuis quelques matches : la gestion des infériorités/supériorités numériques. Les Brûleurs de Loups ont ainsi scoré lors de leur deux seuls power play et ont bien défendu – avec un Eddy Ferhi des grands soirs – les deux fois où ils se sont retrouvés à un de moins sur la glace.
Mentalement, ils ont su également rester concentrés après l’ouverture du score des Ducs par Poudrier après un peu moins de 8 minutes de jeu. Et le but inscrit par Sivic juste avant le retour aux vestiaires a sûrement fait un bien fou aux têtes iséroises.
Le retour sur la glace voyait en effet les locaux enflammer la rencontre. Les réalisations de Le Blond puis de Papa récompensaient leurs efforts et surtout permettaient aux Brûleurs de Loups d’être virtuellement qualifiés. Fallait-il encore tenir le résultat. Grenoble s’y employait avec brio et – cerise sur le gâteau – marquait même un dernier but à deux secondes du terme après qu’Aubry ait laissé sa cage vide.