Hyères – GF38 : le debriefing avec Farès Hachi
Retour sur le poussif match nul du Grenoble Foot 38 à Hyères (1-1), samedi dernier pour le compte de la 7ème journée du CFA, en compagnie du latéral gauche Farès Hachi.
Farès, comment s’est déroulé le match à Hyères vu du terrain ?
C’était un match où on a eu du mal à rentrer dedans, on avait la possession du ballon mais on n’arrivait pas a trouver la faille. L’équipe adverse jouait avec un bloc très bas. Le terrain était également très difficile. On avait du mal à reproduire notre jeu, du coup on a fait une très mauvaise première mi-temps.
Les murs du vestiaire ont-ils tremblé à la pause ?
C’est vrai qu’on prend un but en première période où on est pas forcément très concentrés. Du coup on rentre à la pause avec ce score de 1-0, le coach nous a remis les idées en place. Et puis en deuxième période, comme à chaque fois à l’extérieur, on a mis le bleu de chauffe et on a égalisé grâce à un but de Malik (Rouag). On aurait pu pousser dans les 10 dernières minutes mais on s’est réveillés trop tard.
La mauvaise prestation de la première période ne s’explique-t-elle pas par le manque de compétition lors des semaines précédentes ?
On ne va trouver des excuses, mais c’est vrai que d’avoir été exempt deux semaines avant puis de jouer une petite équipe en coupe de France, on était forcément un peu relâchés. On est arrivés à Hyères, certes motivés, mais le manque de compétition ne nous a pas aidé.
De ton point de vue, ce match nul est-il un bon ou un mauvais résultat ?
Tout de suite après le match, si les journalistes allaient demander aux joueurs si c’était un bon ou un mauvais résultat, la réponse aurait été qu’on avait perdu deux points. Après, vu la physionomie des autres matchs et du classement, finalement c’est peut-être deux bons points de pris. Si on gagne à Pau dans deux semaines, on aura 10 points sur 12 en trois déplacements, chose qui ne s’est jamais produite l’année dernière.
C’est peut-être plus dans l’attitude qu’il y aura des choses a retravailler ?
Oui c’est peut-être la préparation d’un match à l’extérieur qui est plus compliquée. Jouer au stade des Alpes est nettement plus simple. À l’extérieur on essaye mais je pense qu’on arrive pas à avoir la même concentration. Mais petit à petit ça viendra, si on confirme à Pau ça sera très intéressant pour la suite.
Le stade des Alpes vous manque ?
Oui un peu c’est sûr, mais je pense qu’en fin d’année je te dirai et même tout le monde le dira, ces trois matchs à l’extérieur sont vraiment importants si on arrive à faire ce qu’il faut. On pourra reparler de cette période où on s’est serrés les coudes et où on a été costauds.