Interview de Selim Bengriba
Parfaitement intégré à sa nouvelle équipe, le latéral gauche revient sur l’excellent début de saison du GF38 et de son approche de la Coupe de France, épreuve dont il fut l’un des héros l’an passé avec Chambéry.
Parfaitement intégré à sa nouvelle équipe, le latéral gauche revient sur l’excellent début de saison du GF38 et sur son approche de la Coupe de France, épreuve dont il fut l’un des héros l’an passé avec Chambéry.
Selim, ton parcours avec Chambéry l’an passé constitue-t-il ta plus belle émotion en tant que footballeur ?
« Oui, ce sont mes meilleurs souvenirs. Le dernier match notamment, en quart de finale, malgré la défaite. C’était au Stade des Alpes, il y avait vraiment énormément de monde et cela a représenté l’aboutissement de tous les efforts que l’on avait fait pour se qualifier jusque là. »
Un sentiment particulier du fait de retrouver la Coupe ce dimanche ?
« Là, non, rien particulier. Il faut gagner mais je ne ressens pas de frissons à rejouer en Coupe de France. C’est une épreuve très longue. Nous n’en sommes qu’au troisième tour et pour toucher une L2 il faut attendre au moins le septième. Même si on va jouer chaque match à fond, il faut avant tout se focaliser sur le championnat. On a vu avec Chambéry qu’il était possible de jouer les deux mais je pense que le coach veut surtout nous voir gagner en championnat. Le reste ne doit être que du bonus. »
Comment s’est passé ton retour à Grenoble et comment analyses-tu le début de saison de l’équipe ?
« Je n’étais pas animé par un quelconque sentiment de revanche. Je n’avais pas l’objectif de revenir à Grenoble puisque je ne m’attendais pas à ce que le club retombe si bas ! Maintenant je suis vraiment ravi d’être ici. A Chambéry, on considérait qu’on avait du monde quand on jouait devant 600 personnes. Là, même si le stade paraît vide, c’est quand même autre chose surtout que le public met une grosse ambiance. A titre personnel, je me sens de mieux en mieux physiquement. Au niveau collectif, le groupe a un super état d’esprit. Tout le monde se parle, il n’y a pas de clans par exemple avec les jeunes d’un côté et les anciens de l’autres. Chacun apporte sa pierre à l’édifice. Résultat : sur le terrain on se régale. J’étais monté sportivement avec Chambéry l’an passé, j’ai envie d’atteindre le même objectif ici cette année. »
Crédit photo : Alain Thiriet