Interviews de Charline Servage & Dimitri Pontif (BCTM)

Dimitri, comment le groupe appréhende-t-il ce 8e de finale ?
On se prépare comme pour un match normal, nous avons même allégé un peu les entraînements cette semaine.

Est-ce particulier de jouer un derby à ce niveau de la compétition ?
C’est toujours particulier un derby, il y a un tel engouement que cela va être une vraie fête peu importe le résultat.

As-tu des appréhensions particulières ?
Oui nous avons des appréhensions particulières dans la mesure où nous savons que l’arbitrage a souvent tendance à avantager la plus petite équipe. C’est aussi extrêmement compliqué de jouer à l’extérieur, d’autant plus qu’il y aura 20 points de retard. Nous avons conscience que tout sera contre nous. Après nous sommes pleinement capables de proposer un grand basket offensif et défensif. Je suis donc optimiste ! Ca va le faire !
En ce qui concerne l’éventuelle dualité entre le PVBC et le BCTM, elle a effectivement pu exister par le passé. Aujourd’hui, je pense qu’il n’y a aucune forme de mépris d’un côté comme de l’autre. En tout cas, nous ne ferons rien qui pourrait entretenir cette dualité.

A titre personnel, comment abordes- tu une telle rencontre ? Y a-t-il une pression particulière ?
Il n’y a pas de pression particulière, la Coupe c’est un objectif pour les filles mais ca ne l’était pas vraiment dans ma tête et dans celle des dirigeants alors on prendra tout ce qu’il y a prendre.

Ton discours de cette semaine a-t-il été différent ? Quel message / quelles consignes as-tu voulu faire passer aux filles ?
Mon discours a été simple, il faut que le respect s’impose par le jeu et non par la parole.