Jean-Jacques Mandrichi : « Je reprendrai mes responsabilités »
L’attaquant corse du GF38 n’a pas pour habitude de manier la langue de bois. Fidèle à son habitude il n’a pas fui ses responsabilités après la nouvelle contre-performance face à Châteauroux. Malgré un peu d’usure, il veut toujours croire au maintien.
L’attaquant corse du GF38 n’a pas pour habitude de manier la langue de bois. Fidèle à son habitude il n’a pas fui ses responsabilités après la nouvelle contre-performance face à Châteauroux. Malgré un peu d’usure, il veut toujours croire au maintien.
Il n’avait plus marqué depuis le 5 février et la réception de Nîmes. Deux mois et demi de disette. 10 matchs sans faire trembler les filets. Une éternité pour un buteur. Mais pas de quoi faire douter Mandrichi. Il aurait même pu endosser le costume de sauveur face à la Berrichone, à un pénalty près. Il s’est contenté d’offrir un énième sursis à son équipe avec son égalisation de renard des surfaces. « Je ne peux pas être satisfait. On aurait pu gagner si j’avais mis ce pénalty, c’était le but à ne pas louper mais c’est comme ça… Je m’en excuse auprès de tout le monde. »
L’attaquant alpin n’a une nouvelle fois pas ménagé sa peine, terminant même à bout de force. Avec beaucoup de courses dans le vide et très peu de ballons exploitables touchés, il aurait légitimement pu se montrer frustré. Il a préféré la jouer « collective » mais sans langue de bois. « Il faut le dire, on a fait une première mi-temps de merde. Je n’ai même pas les arguments pour l’expliquer. Il ne faut plus se cacher maintenant. D’ailleurs, on s’est dit ce qu’il y avait à dire à la mi-temps et la seconde période a été de bien meilleure qualité. »
Une qualité et un état d’esprit plus guerrier qu’il espère retrouver dès le déplacement à Tours. « Ils sont distancés pour la montée, si on joue comme notre deuxième mi-temps contre Châteauroux, on a une petite chance. J’espère que l’on sera plus motivé qu’eux, moi personnellement je vais y croire jusqu’à la dernière minute. »
Quand le Corse martèle avec conviction ses espoirs insensés de maintien, on ne peut pas penser qu’il s’agit juste d’un discours de façade. « Peut-être que je suis fou (c’est effectivement une option, ndlr) mais je n’ai pas cessé d’y croire. Quitte à mourir sur le terrain, on va tout faire pour une arrivée. On aurait été à 6 points, peut être que j’aurais tenu un autre discours. Mais là , on est toujours à 4, les autres équipes n’avancent pas… On se rapproche de la fin donc cela va être très difficile mais avec deux victoires d’affilée on peut sortir la tête de l’eau. On ne l’a jamais fait jusqu’à présent donc pourquoi pas maintenant. A nous d’être pro’ jusqu’au bout. »
Et s’il y a un autre pénalty important à tirer ? « Même si c’est un pénalty pour le maintien, je reprendrai mes responsabilités. J’espère mettre d’autres buts importants d’ici la fin de saison. Les Dieux du foot n’ont pas été avec nous depuis le début de la saison mais cela va bien finir par tourner. » Puissent-ils entendre Jean-Jacques Mandrichi…
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Crédit photo : Alain Thiriet