Jean-Louis Garcia : « Un match du niveau de la division d’au-dessus »

Jean-Louis Garcia : « Un match du niveau de la division d’au-dessus »

garcia ractionÀ l’occasion du point-presse organisé ce vendredi avant le choc entre le GF 38 et Lyon La Duchère, premier et deuxième de CFA, le coach grenoblois Jean-Louis Garcia et son capitaine, Fred Thomas, sont apparus sereins et déterminés à frapper un grand coup dans la course à la montée face à un adversaire qui s’accroche. Les réactions.

Vous aurez droit à un suivi spécial du match tout au long du week-end sur nos supports grâce à nos parrains de la rencontre Eybens Sport Auto de Thierry Muscat et l’association Objectif Montée.

Jean-Louis Garcia : « On avait repéré ce rendez-vous sur le calendrier. C’est l’équipe qui s’accroche depuis un moment, ils font un superbe championnat. Ça restera un match qui, quoi qu’il arrive, ne sera pas définitif parce qu’il en reste dix derrière mais il peut être un tournant. Une victoire nous donnerait une belle option.

On a essayé de ne rien changer à nos habitudes. On est très heureux de disputer une telle rencontre. Quand on joue au foot, c’est pour des matchs comme celui-là dans un superbe stade avec sûrement beaucoup de public. Il y a toutes les raisons d’être sereins.

On aborde pas un match en disant que le nul est un bon résultat parce que ce n’est pas la meilleure manière de se préparer à la victoire. Par contre, il est évident qu’un match nul serait un meilleur résultat pour le GF que pour la Duchère. Le goal-average particulier n’aurait alors plus de sens et au goal-average général on a six buts d’avance. Ce n’est pas le résultat que l’on recherche, mais il est évident que c’est un match qui vaut cher. L’équipe qui gagne va prendre trois points sur son adversaire plus le point du goal-average particulier. C’est une donnée qu’il faut qu’on ait en tête dans le déroulement du match. Il se peut qu’on soit en difficulté et c’est un argument qu’on ne doit pas oublier.

C’est une équipe qui a un gros potentiel offensif avec beaucoup de talents individuels. Là-bas, on sait qu’on avait montré deux visages : une superbe fin de match après avoir été malmenés. Il ne faudra pas permettre à cette équipe d’être devant. Maintenant, on sait qu’on a les moyens de les mettre en danger, notamment dans la transition. C’est toujours la même histoire : il faudra pousser tout en étant équilibrés. Il faut qu’on ait une réflexion tactique, un équilibre, c’est l’une des clés de mon projet de jeu.

Au niveau de l’intensité, de la qualité, ce sera du niveau de la division d’au-dessus. Ça a une belle saveur : c’est deux équipes qui font un très beau championnat avec des joueurs qui ont côtoyé le niveau supérieur. Ce qui est intéressant dans ce genre de rendez-vous, c’est de jouer à son meilleur niveau, et c’est ce qu’on ambitionne de faire avec un objectif : remporter cette dixième victoire à domicile face à notre adversaire ».

Fred Thomas : « Il faut avoir un peu de recul : ce ne sera pas un match décisif parce qu’il y en aura encore dix après. Le coach n’a pas changé sa manière de travailler, on n’a pas changé notre quotidien mais ça reste un match particulier. On va jouer pour gagner : on se doit de faire le travail devant nos supporters. On ne veut pas arrêter notre série. Si on ne peut pas gagner ce match, il ne faut pas le perdre, c’est sûr. Vu la physionomie du championnat, ce sera à eux de se découvrir s’ils veulent repartir avec quelque chose. Souvent quand on fait des calculs pour jouer le match nul, ça ne se passe pas comme on veut. Mais notre objectif, c’est de le gagner. Il faudra jouer avec la tête et savoir gérer nos émotions. Il faudra répondre présent mais dans les règles du jeu. On a forcément une certaine confiance parce qu’on est premiers aujourd’hui. On sait très bien que c’est une équipe qui va nous poser des problèmes.

Le terrain, c’est inquiétant, c’est un peu chiant (sic). Quand on joue au Stade des Alpes, c’est aussi pour jouer sur un bon terrain donc là, vu la météo plus le match de rugby, ça risque d’être compliqué de développer du jeu.

Ça ne nous surprend pas qu’il nous talonne : ils font un bon parcours. Ils sont là comme Béziers l’année dernière. Le championnat, c’est un marathon, on verra à la fin qui franchit la ligne d’arrivée en premier ».