Julien Bonnière (Yeti’s) : « Encore du travail à fournir »
Troisième journée de la Ligue Elite ce samedi, au Centre Sportif Universitaire (piscine du campus de Saint-Martin d’Hères). Forts de leurs deux succès inauguraux, les Yeti’s Grenoble viseront la passe de trois face aux Écureuils d’Amiens. Une rencontre que nous abordons en compagnie du défenseur Julien Bonnière.
Julien, avec deux victoires lors des deux premières journées, les Yeti’s n’ont pas manqué leur entame de championnat…
Cela fait en effet du bien de commencer par des victoires, d’autant que nous n’avons pas non plus joué des équipes de bas de tableau. On confirme ainsi notre bonne saison de l’an passé. Maintenant on sait que nous sommes pas non plus encore au point. Il reste beaucoup de travail à faire avant de pouvoir en récolter les fruits.
Malgré les départs cet été (Woods, Béziau, Walser), l’attaque semble toujours en forme au vu des 12 buts marqués à Villeneuve…
L’an passé nous avions une grosse impact, avec des joueurs d’impact qui nous ont en effet quitté. En ce début de saison Jolan (Mogniat-Duclos) et Jérémy (Lapresa) ont repris le flambeau. Ce n’est pas non plus surprenant vu leurs capacités. Jérémy a été à plusieurs reprises meilleur pointeur du championnat. Là les deux sont en confiance, ça tourne bien.
Un mot sur vos deux jeunes offensives recrues canadiennes, Foote et Garb. Comment se passe leur intégration ?
Plus que bien. Ce sont deux joueurs qui ont le cœur sur la main, qui font l’effort d’apprendre le français, de venir vers les autres. Leur intégration est plus que positive. Je pense que l’aspect famille leur plait.
L’attaque tourne bien, quel est ton regard sur la défense ?
Il y a encore du travail à fournir ! Des réglages à trouver notamment. Là à Villeneuve c’était un peu compliqué car il nous manquait deux joueurs majeurs (Hamon et Notturno, ndlr) et de fait les lignes ont beaucoup bougé et on avait peut même moins d’automatismes.
Est-ce que le fait de marquer beaucoup n’explique pas aussi que vous manquiez parfois de rigueur en défense ?
C’est effectivement un soucis d’autant que ça peut être à double tranchant. C’est bien de beaucoup marquer, mais face aux grosses équipes cela ne suffit pas toujours. On l’a vu face à Rethel en finale l’an passé. On mène de 4 buts, on veut continuer à attaquer et au final on se fait battre. La défense c’est un travail collectif, et c’est ce qu’on doit encore travailler pour progresser.
Un mot sur cette équipe d’Amiens que vous recevait ce samedi ?
Je m’attends à un match difficile. C’est une équipe qui compte de bons joueurs, qui s’appuie sur un bon gardien et qui a dans ses rangs deux éléments dont il faudra spécialement se méfier, les frères Crignier, qui portent souvent l’équipe sur leurs épaules. J’en fais un prétendant au haut de tableau et comme un outsider sérieux dans ce championnat. L’an passé ils nous avaient donné énormément de fil à retordre. Je m’attends à une rencontre tout aussi disputée ce samedi. Il faudra être prêt à en découdre. Eux seront prêts à nous rentrer dedans.
Serez-vous au complet pour ce match ?
Oui on récupère Lambert (Hamon) et Hugo (Notturno). Il ne manque plus que Benjamin (Lapresa) qui est toujours blessé.