Julien Deletraz (GF38) : « faire le plein »

En complément du portrait de Julien Deletraz proposé par notre partenaire Métro-Sports, retrouvez ci-dessous une interview du joueur le plus utilisé cette saison par Olivier Saragaglia.

Julien, peux-tu revenir sur le match de samedi face à la réserve de Nancy (2-0) ?
Ce match était très important. Il fallait absolument que l’on gagne à domicile. On se doit de faire le plein de points pour espérer atteindre encore la montée. Ça c’est bien passé ce samedi, même si nous n’avons pas été très bien organisés en première période. Le coach nous a remis à notre place à la mi-temps et on a bien géré le match durant les 45 dernières minutes.

Tu as été élu homme du match. Honoré ou seul le collectif compte ?
Ça me fait plaisir même si c’est le collectif qui passe en premier. Ça fait toujours plaisir ces petites extras (rires) !

Ne crains-tu pas un éclatement du groupe si Grenoble n’accède pas au National ?
Non je ne pense pas. Le club s’était fixé une, voir, deux saisons, donc il reste encore l’année prochaine. On pourra se servir des erreurs de cette année pour pourvoir avancer plus sereinement.

Tu avais débuté ta carrière à Grenoble, c’est ce challenge de remonter le club qui t’a attiré ?
Oui c’est pour ça. L’année dernière j’étais à Rodez en CFA, j’ai eu l’opportunité de revenir à Grenoble, dans mon club formateur, avec un beau challenge, donc j’ai sauté sur l’occasion.

Tu as également évolué pour le FC Étoile, à Singapour…
Oui j’ai joué un an à Singapour. Le football n’est pas à un niveau exceptionnel là-bas, mais j’ai vécu une très belle aventure humaine. Même si peu de gens suivent le foot, le cadre de vie est hors-norme.

Sais-tu que tu as crée un nouveau geste technique, la « tête-interception d’une relance à la main du gardien-qui frôle le poteau » ?
(Rires) Ça a faillit être le but gag de l’année. Je vais essayer de le faire breveter, j’en ai gardé une marque même.

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