Kévin Ayache (Pont-de-Claix Futsal) : « On sera à 500% »
Si vous vous intéressez un minimum au futsal vous n’avez pas pu manquer l’information : Pont-de-Claix recevra le plus beau palmarès du futsal français ce samedi, à Victor Hugo, pour le compte des 8èmes de finale de la Coupe Nationale : le Sporting Paris. Déjà auteur d’un exploit lors du tour précédent contre Bruguière (cf vidéo ci-dessous), les Pontois abordent ce rendez-vous sans pression, à l’image de Kévin Ayache qui nous a accordé une interview en cette veille de rencontre.
Kévin, peux-tu nous parler de ton parcours futsal rapidement ?
A la base je jouais au foot à 11, à Chambly, en CFA. Parallèlement j’ai commencé à pratiquer le futsal avec des pots au club d’Attainville. C’était vraiment dans le but de s’amuser, sans projet derrière.
J’ai ensuite rejoint le FC Bourgoin-Jallieu avec qui je suis monté de DH en CFA2 et j’ai été approché dans le même temps par l’équipe lyonnaise de Moulin à Vent, qui évoluait en D2 futsal. Là il a fallu faire un choix puisqu’on ne peut pas évoluer à 11 et au futsal dans deux championnats nationaux. J’ai opté pour le futsal.
Avec Moulin à Vent j’ai rencontré Pont-de-Claix en coupe l’an dernier, c’est comme ça que les premiers contacts se sont faits. Le président m’a convaincu de les rejoindre, ce que j’ai fait l’été dernier. Le projet m’a séduit.
Est-ce que dans vos « négociations » le club pontois a mentionné l’arrivée de Mustapha Otmani ?
Oui et c’est d’ailleurs un des arguments qui m’a convaincu. C’était déjà une preuve supplémentaire de l’ambition du club et le fait que le projet soit très bien structuré. Et puis c’était l’opportunité de jouer et d’apprendre aux côtés d’une star du futsal français. Un bon moyen d’acquérir de l’expérience.
Tu ne dois pas être déçu de la saison jusque là…
C’est vrai que pour l’instant on est premier. Il nous reste 5 matchs à jouer, ce sont 5 finales ! Je préfère en tout cas être dans notre position que dans celle de nos poursuivants, d’autant qu’on a encore un joker mais qu’on n’a pas envie d’utiliser. Après cette première place qui nous qualifierait pour les play-offs n’est qu’un premier objecti. L’ambition c’est la montée en D2. La formule des phases finales a changé, elle laisse un peu moins de place au hasard – même si le tirage peut être un élément important, donc je dirais qu’on a notre destin en mains pour réussir cette saison.
Avec cette coupe nationale en cerise sur le gâteau…
On y a pris goût depuis le match contre Port de Bouc. Ensuite on a eu la chance de tomber sur une D1, Bruguières, le tour suivant qu’on a réussi à éliminer après prolongation. Et là c’est encore le niveau au-dessus. Ce sont des matchs avec une plus haute intensité, très intéressant à jouer donc c’est effectivement une très belle cerise sur le gâteau.Tu parles de niveau au-dessus avec le Sporting,.
L’exploit est-il malgré tout possible ?
Sur match tout est possible, sinon on se contente de jouer un amical contre eux. On y croit, on sait que ça va être très difficile mais on y croit ! Le but sera de les garder proche de nous le plus longtemps possible pour peut-être réussir à les faire douter un tout petit peu. L’apport de notre public sera également un plus. On sera à 500% en tout cas.
Lors du tour précédent le coach de Picasso était venu vous faire un petit débrief tactique sur votre adversaire, cela a été le cas également cette semaine ?
C’est vrai que contre Bruguières il était venu nous faire une séance vidéo qui nous avait permis d’analyser leur jeu, ce qui nous avait été profitable. Là le Sporting j’ai envie de dire qu’ils n’ont pas vraiment de faiblesse, c’est bon de partout ! Ils ont des internationaux, ont l’habitude de jouer à très haut niveau donc à la fois on les connait déjà plus à la base mais c’est aussi plus difficile à analyser.
Coup d’envoi de la rencontre à 16 heures au gymnase Victor Hugo.