Kevin Remanaho (GF38) : « J’ai signé sans hésiter ».
Deuxième recrue officielle après Paul Cattier (sans compter les joueurs ayant signé une nouvelle entente avec le club), Kevin Remanaho fait son retour au Grenoble Foot 38, où il a été formé, après un court passage du côté de Lorient. Le nouveau grenoblois a accepté de répondre à nos questions. Entretien :
Kevin, après plusieurs semaines d’entrainement avec le GF38, tu es enfin officiellement un joueur du club. Racontes-nous cette signature…
C’est vrai que ça faisait déjà un petit moment que j’étais en contact avec le coach, déjà quand j’avais quitté Lorient, il m’avait dit de venir m’entrainer avec ses joueurs pour pouvoir évaluer mon jeu. On s’est donné rendez-vous il y a peu pour parler des modalités du contrat, par la suite j’ai signé sans hésiter.
Heureux de revenir à la maison ?
Je suis revenu à Grenoble pour plusieurs raisons. Il y a la future naissance de ma petite fille qui a pesé dans la balance. Je voulais aussi faire un retour aux sources.
Te sentais-tu déjà Grenoblois avant cette signature ou est-ce un soulagement pour toi ?
Déjà quand je suis parti de Grenoble pour aller jouer à Lorient, c’était à contre coeur. Je ne voulais pas partir d’ici, mais la situation du club m’y a forcé. C’était surtout une question de sécurité. Par la suite, quand j’ai su que Grenoble voulait se reconstruire avec un projet sérieux, je me suis dit que je pouvais revenir, surtout qu’à Lorient ça ne se passait plus vraiment bien.
Tu peux jouer au poste de latéral droit ou de latéral gauche. Une sacrée concurrence t’attend…
Oui c’est sûr. Mais la concurrence fait partie du métier. Je suis bien content qu’il y ait de la concurrence. Si je ne suis pas dans le groupe ça sera une grosse forme de motivation pour bosser encore plus dur pour gagner ma place.
Tu avais fait partie de l’aventure des U19 finalistes de leur championnat en 2011. Malgré ta blessure et ton absence en finale, cette saison reste-t-elle un bon souvenir pour toi ?
Ho oui, ça a été une année exceptionnelle. Malgré ma blessure je voulais tenir le coup pour aller en finale avec mes coéquipiers, mais à un moment mon genou ne répondait plus. Ils ont donc fait la finale sans moi. Aujourd’hui je regrette un peu, de ne pas avoir été sérieux. Les kinés me disaient d’arrêter mais je voulais continuer, je ne voulais pas lâcher le groupe. Donc il y a beaucoup de regrets malgré tout.
Tu étais à l’époque avec des joueurs comme Florian Thauvin. La réussite actuelle de ce joueur doit donner des idées ?
Évidemment, quand on voit des anciens collègues briller en Ligue 1, ça donne toujours envie. On se dit pourquoi pas nous ? C’est une grosse motivation pour nous.
Comment s’est passée ton expérience à Lorient ?
Ma première année s’est très bien déroulée, j’étais titulaire en CFA, je faisais des bons matchs. Tout allait pour le mieux. Mais ma deuxième année a été plus difficile, j’ai eu beaucoup moins de temps de jeu, il y avait plus de pros qui redescendaient. Pour un jeune comme moi c’était plus compliqué. Donc ça s’est plutôt mal fini.
Tu as pu assister à la fin de saison du GF38, de l’intérieur et en même temps comme spectateur. Es-tu autant frustré que les joueurs de ne pas monter en National ?
Forcement, ça laisse un goût amer, sachant que je les voyais aux matchs et que je participais aux entrainements, je peux te dire qu’ils avaient vraiment un bon groupe. C’est dommage qu’ils fassent un aussi mauvais début de saison, avec de meilleurs résultats en début d’année, j’aurais peut-être intégré un groupe de National et non pas de CFA. Ça aurait été une nouvelle motivation.
Quels vont-être tes principaux objectifs pour la nouvelle saison ?
Bosser, bosser, bosser. Pour pouvoir briller avec ce groupe. ma priorité sera d’avoir une place de titulaire même si je sais que ça ne sera pas facile au début.