Lambert Hamon (Yeti’s Grenoble) : « Pas de calculs à faire »
Les Diables de Rethel, meilleure équipe de la saison régulière (une seule défaite, meilleure attaque avec 138 buts marqués, meilleure défense avec 48 buts encaissés), champions de France en titre et vainqueurs de la dernière coupe de France se présentent à la Halle Clémenceau ce samedi 9 mai pour le compte de la première manche des demi-finales de la Ligue Élite de roller-hockey.
Un sacré défi en perspective pour les Yeti’s Grenoble. Mais les joueurs du président Notturno sont décidés à bousculer la hiérarchie, à l’image du défenseur international Lambert Hamon, que nous avons interrogé à quelques heures de la rencontre.
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Lambert, te souviens-tu de votre dernière victoire contre les Diables ?
(Il réfléchit) Il y a deux saisons, il me semble que nous les avions battus chez nous (le 22 septembre 2012, Grenoble et Rethel s’étaient en fait quittés sur un match nul 2-2… avec un but de Lambert Hamon, ndlr).
Vous restez sur 7 défaites de rang contre Rethel. Au-delà de cette statistique, vos prestations n’incitent-elles toutefois pas davantage à l’optimisme ?
Je crois en effet que nos dernières confrontations, bien que conclues par des défaites, ont montré qu’on se rapprochait de plus en plus de cette équipe. La formule de l’an passé en finale nous a peut être aussi privé d’une victoire puisque nous menions de 3 buts chez eux tout en devant continuer à attaquer pour combler notre retard. Avec la formule en place cette saison, nous aurions pu davantage gérer notre avance. Donc on sait qu’on peut les bousculer, même si cela reste une incroyable équipe, qui n’a connu la défaite qu’à une seule reprise depuis le début de la saison.
Puisque tu abordes la question de la nouvelle formule, peux-tu nous la présenter en quelques mots et nous dire les avantages qu’elle présente à tes yeux ?
L’an passé les phases finales se jouaient en match aller-retour, au goal average. Là il faudra deux victoires pour remporter une série et on peut donc jouer potentiellement trois matchs (avec le 3ème match chez l’équipe la mieux classée de la saison régulière, dès le lendemain du 2ème match, ndlr). Personnellement j’aime beaucoup cette formule qui relance l’intérêt d’une série et permet un petit passage au travers. Par exemple, l’an passée, lors de la demie aller, nous avions gagné de 4 buts à Angers et le retour avait perdu un peu de saveur (pour rappel Angers était venue gagner d’un but à Grenoble, victoire qui ne donnait pas droit à une belle, ndlr).
Contrairement à Rethel, vous avez dû passer par un quart de barrage le week-end dernier. Est-ce que cela peut constituer un avantage, en termes de rythme notamment ?
Pour nous je dirais oui ! On est une équipe plutôt jeune, qui aime bien enchaîner les matchs. En plus on a réussi une belle prestation face à Amiens même si un petit relâchement en fin de match nous coûte trois buts.
Maintenant je ne pense pas non plus que c’était un désavantage pour Rethel de ne pas jouer. Ils ont une équipe un peu plus vieille et je pense que ça a pu leur faire du bien d’avoir droit à un peu de repos après leur gros week-end en coupe de France.
Comment aborder cette série finalement ?
Il faut gagner samedi, devant notre public. Il n’y a pas de calculs à faire. Il ne faut penser qu’à ce premier match, essayer de les faire douter. On sait comment ils jouent, on sait que le moindre relâchement est dangereux face à une équipe comme ça où tous les joueurs peuvent nous mettre en difficulté. Il faudra se montrer efficace en défense et en attaque.
Coup d’envoi du match à 19h30 (Halle Clémenceau, PAF 5€). Effectif au complet.