Laura Pirrello (Pôle Sud 38) : « On se sert de nos échecs pour avancer »

Laura Pirrello (Pôle Sud 38) : « On se sert de nos échecs pour avancer »

1-spin9664-1024x724« Enfant du club », l’ailière gauche de Pôle Sud 38 Laura Pirrello est revenue pour nous, en ce début de semaine, sur l’apprentissage difficile de la D2 de son équipe, dernière du classement après 9 journées. Entretien.

Laura, comment expliques-tu le début de saison difficile de Pôle Sud dans ce championnat D2 ?

C’est difficile, on ne pensait pas que la marche était si haute. Et là il s’avère que… Mais après je pense qu’il s’agit surtout d’un manque d’expérience. Comme le dit le coach, quand il y a des filles en face de nous qui ont toutes 26 ans, 5-6 ans de D2 ou de D1 dans les pattes et qu’on arrive en n’ayant fait que de la N1 ou de la N2, c’est sûr que ce n’est pas évident.

Vous vous attendiez à une autre entame de championnat de votre part ?

On pensait que notre collectif, qui n’avait pas trop bougé, pouvait être un argument en notre faveur. Mais il y a eu changement d’entraîneur, des nouvelles arrivées, plus que prévu avec l’histoire de Cannes avec 3 joueuses supplémentaires qui nous ont rejoint. Donc il faut plus de temps pour que la mayonnaise prenne. Mais c’est vrai qu’à titre personnel je ne pensais pas que ce serait si dur que ça.

laura pirrelloVotre calendrier avec des longs déplacements et des gros à domicile n’a pas non plus aidé…

Oui notre calendrier n’était pas facile mais c’est peut être pas plus mal de débuter comme ça, le temps qu’on prenne la mesure de cette D2. A partir de janvier, on aura 8-9 matchs à domicile à négocier jusqu’en fin de saison donc ça devrait le faire ! Tous les matchs à l’extérieur qu’on a perdu de -2 à la maison on doit les gagner !

Le maintien était l’unique objectif annoncé avant le coup d’envoi de la saison. C’est d’autant plus le cas aujourd’hui ?

Déjà, si on se maintient parce que d’autres équipes ne peuvent pas monter ou descendent économiquement ça sera très décevant. Finir dernière serait une déception, même si on se maintient.
De plus, si on peut éviter les dernières places ça nous permettrait d’aborder mieux l’avenir. Donc le maintien oui, évidemment, mais en étant le mieux classé possible.
Je trouve que nous ne sommes pas à notre place aujourd’hui. On a un groupe qualitatif, il y a des bonnes joueuses de partout, il manque juste le petit truc pour s’imposer.

On sent que le pessimisme n’est pas de rigueur…

On se sert de nos échecs pour avancer. Ce week-end (défaite contre Bourg de Péage), on a montré un meilleur visage que lors des autres matchs disputés à domicile. L’expérience, c’est juste ça qui nous manque, ou le grain de confiance qui va avec mais je sais qu’il manque juste un « petit truc » pour nous lancer.