Laurent Lombardi (RSI – Amazones) : « Le club est entrain de grandir »
Les Amazones de Sassenage disputeront ce dimanche, face à Bayonne, un quart de finale du championnat Armelle Auclair (au stade Fernand Gleizes de Villeneuve les Béziers). Nous avons rencontré il y a quelques jours leur entraîneur, Laurent Lombardi. Interview.
Laurent, peux-tu déjà nous dresser ton petit bilan du match face à Chilly-Mazarin (dont vous pouvez voir le résumé vidéo ICI) ?
Je suis déçu du résultat (5-7) par rapport à l’investissement mis par les filles toute la semaine pour bien préparer cet événement. Après c’est un résultat qui n’est pas illogique non plus. On a peut être eu une ou deux occasions de marquer de plus mais rien à redire sur cette défaite.
Au match aller, on s’était nettement imposé mais il leur manquait beaucoup de filles. Nous, à l’inverse, on avait pas mal d’absentes dimanche. C’était difficile compte-tenu de nos blessées. On a la quantité mais pas forcément la même qualité et dès qu’on a quelques absentes cela se ressent. Il y a un vrai petit écart de niveau entre les titulaires habituelles et leurs remplaçantes.
Malgré votre défaite, vous êtes qualifiées pour les phases finales. Peux-tu nous expliquer leur déroulement et nous dire quelles seront vos ambitions ?
En quart de finale, nous jouerons le deuxième de l’autre poule : Bayonne. Nous n’avons jamais perdu contre eux. Notre objectif de départ était de faire aussi bien an passé, c’est à dire aller en demie. Maintenant, sii on y est pas pas, ce ne sera pas préjudiciable pour la suite.
Pour monter, il faut non seulement être championne de France mais il faut en plus jouer un match de barrage contre le dernier du Top 8.
On va dire que pour nous ces phases finales seront surtout une bonne occasion de s’évaluer, mais aussi de construire pour la saison prochaine. La petite pression sera de se qualifier pour les demi-finales. D’ici la fin de saison, on souhaite également faire un bon Seven avec l’ambition de terminer parmi les huit meilleures équipes françaises.
Quelle est l’ambition du club et peux-tu nous donner ta vision du rassemblement que vous avez opéré avec le FCG ?
L’objectif c’est d’atteindre le Top 8 le plus vite possible. C’est impératif, notamment pour gagner en visibilité. On souhaite également construire dans la durée, en fidélisant nos jeunes joueuses. On a déjà un groupe cadettes très performant puisqu’elles sont en demi-finale du championnat de France. Sachant que notre groupe compte déjà une grande majorité de filles de 20ans et que pour ma part c’est la première année que les entraînée, c’est un groupe en devenir.
Le rassemblement avec le FC Grenoble je vois ça comme du « gagnant – gagnant ». On va essayer d’apporter notre image. Je pense que leurs partenaires qui étaient présents dimanche dernier ont aimé. Le club des Amazones est également reconnu dans toute la France pour son état d’esprit, pour sa convivialité. Le FCG va lui nous amener ses compétences (administratif, structures, recherche des partenaires…).
Le club est entrain de grandir, on le ressent déjà. Cela sera en revanche important de conserver son histoire, ses valeurs au premier plan. Cette année par exemple à chaque match c’est une ancienne joueuse du club qui est venue faire la remise des maillots. Moi à titre personnel c’est ce qui m’a convaincu de venir il y a un an : les filles s’investissent énormément, sans retour financier. Elles sont là pour le plaisir, elles ont envie de gravir les échelons ensemble. C’est une belle bande de copines, qui savent d’où elles viennent, qui sont unies, soudées. Il faut garder cet esprit là.
Crédits photos : RSI / Alain Thiriet