L’Aviron Grenoblois fête ses 120 ans
L’Aviron Grenoblois a célébré ce samedi 22 juin au Musée de Grenoble, ses 120 ans. Confortablement installés sur les siège de l’auditorium, les rameurs, anciens rameurs et élus de la ville ont pu découvrir l’histoire du club.
Créé en 1893, le club grenoblois a franchi de nombreux « barrages » grâce aux différents présidents qui se sont succédés à la tête du club. Au travers des interviews et flash-back, nous avons pu revivre l’évolution de ce club pas comme les autres. De la création du siège sur les berges de l’Isère, en passant par la mise en place de pontons sur lesquels nous ne nous embarquerions pas de nos jours, le club a pris forme. Courage et persévérance sont les valeurs de l’Aviron Grenoblois qui, même après un incendie ayant ravagé l’ensemble de leurs bâteaux et infrastructures, a su se reconstruire pour être encore meilleur.
Réputé également dans les années 50 extrasportivement pour son bal, le club s’est un peu plus tard axé vers la performance puis le professionnalisme avec l’arrivée d’Alain Waché, responsable technique. Le travail a porté ses fruits puisque depuis 1993, les grenoblois n’ont pas laissé filer une seule fois le podium du classement des clubs dont 9 ans sur la plus haute marche. Xavier Dorfman, qui a fait l’honneur d’être présent samedi soir, a été le premier grenoblois à apporter une médaille de champion olympique au club, c’était à Sydney en 2000.
Puis s’en est enchaîné logiquement de très bons résultats pour le club avec la victoire sur les 4 classements (Général, Féminin, Masculin et Jeunes) en 2011 et quasiment la même performance en 2012 avec pour seule différence une seconde place au classement Masculin.
Pour l’ensemble de son oeuvre, l’Aviron Grenoblois et son président Thibault Parmentier ont tout logiquement reçu la grande médaille de la ville qui a été remise par l’adjointe au Maire chargée des Sports, Sylvie Drulhon, et le premier adjoint chargé des finances et politique de la ville et président de GEG, Jérôme Safar. Un petit clin d’oeil également au député de la première circonscription de l’Isère, Olivier Véran, qui, auteur d’un très bon discours et pensant que la presse n’était pas présente, nous a confié qu’il était peut-être le chat noir de l’Aviron Grenoblois, puisque après son départ, le club est monté en puissance…