Le GF38 encore en rodage
Le Grenoble Foot 38 a été tenu en échec 1 but partout sur la pelouse de l’AS Saint-Priest ce samedi 16 août pour le compte de la première journée du CFA. Menés 1-0 à 20 minutes de la fin suite à un but d’Ange Mavitidi, les Isérois ont trouvé les ressources pour arracher le nul par Steven Pinto Borges.
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A voir :
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Nouveaux joueurs, nouveaux dirigeants, nouvelle saison… Autant de « nouveautés » qui ne sont pas parvenues à ôter cet arrière-goût d’inachevé qui caractérisait les prestations iséroises l’an passé. Un Grenoble à réaction, qui donne l’impression d’avoir de la marge sur ses adversaires mais qui n’accélère qu’une fois le dos au mur.
Contre Saint-Priest, on peut trouver à l’équipe d’Olivier Saragaglia quelques circonstances atténuantes : des absences majeures (Ayari, Cianci, Nasrallah, autant de titulaires en puissance), ce n’est que la 1ère journée et elle ne tourne légitimement pas encore à pleine puissance, les automatismes qui restent à peaufiner (6 joueurs sur les 11 de départ sont arrivés cet été)…
Reste que ce nul peut laisser des regrets vu la qualité de l’opposition. Les 45 premières minutes ont été particulièrement délicates : manque de rythme, beaucoup d’approximations techniques et peu d’occasions de se montrer dangereux si ce n’est sur coup de pied arrêté. La seule frappe iséroise du premier acte fut ainsi l’œuvre de Jimmy Giraudon et elle est passée nettement à côté.
Manque de présence dans la surface
La deuxième partie du match fut plus intéressante malgré ce but de 80m encaissé. Grenoble aurait d’ailleurs dû ouvrir la marque avec un but de Nassim Akrour refusé pour un hors-jeu inexistant.
On a par ailleurs pu constater que ce dernier était moins systématiquement cherché par des longs ballons aériens. Joufreau et Tchenkoua ont bien été trouvés dans leur couloir, permettant d’écarter le jeu. L’ancien joueur du Paris FC a d’ailleurs livré une excellente prestation, provoquant beaucoup de coup-franc et proposant des centres de qualité.
Le soucis rencontré ce samedi fut le manque de présence dans la surface, Akrour décrochant régulièrement et les milieux alignés au coup d’envoi n’étant pas forcément ceux pouvant avoir le plus d’impact offensif. Un contre-exemple, qui a fini sur un but : Akrour est trouvé dans la surface et Pinto Borges est à l’affut du ballon repoussé par le gardien. Typiquement le genre d’occasions qu’il faudrait pouvoir renouveler plusieurs fois au cours du match, et sans attendre d’être mené.
Peut-être qu’un 4-4-2 (ou 3-5-2 qui serait cohérent vu l’effectif actuel) avec Akrour en pivot et Nasrallah tournant autour serait une solution à tester au retour de ce dernier. Diri, Joufreau, Tchenkoua, Pinto Borges, sans parler d’Hamzaoui quand il sera apte, sont tous de très bons manieurs de ballon, capables d’alimenter leurs attaquants.
En conclusion, si l’air de déjà-vu peut inciter à la prudence, il n’y a pas non plus de raisons d’être excessivement pessimiste pour le moment. Il sera temps de dresser un premier bilan – comptable et sur le plan du jeu, après la réception de Rodez. Entretemps, les Grenoblois se seront déplacés à Nice et auront ainsi eu l’occasion de se tester face à une réserve pro.
Fiche technique :
Au Saint-Priest, stade Jacques Joly, Saint-Priest – Grenoble 1-1 (mi-temps : 0-0). Arbitre : David Mezouar.
Buts : Mavitidi (70′) pour Saint-Priest ; Pinto Borges (86) pour Grenoble.
Avertissements : Ducarre (35′), Mavitidi (39′) à Saint-Priest ; Thomas (77′) à Grenoble.
AS Saint-Priest : Martin, Aiachi, Colloredo, Kayombo, Legros, Draidi, Ducarre (Barseryan 63′), Bouguerra, Hamdany (Lennon, 71′), Mavitidi, Prieto (Napoletano, 79′). Entraîneur : Christian Scheiwe.
GF38 : Maubleu – Settaout, Henrique, Bengriba (cap.), Hachi, – Thomas, Giraudon (Diri, 63′), Pinto Borges – Tchenkoua, Akrour, Joufreau (Strippoli, 73′). Entraîneur : Olivier Saragaglia.