Le Grenoble Foot 38 toujours dans le flou

Le Grenoble Foot 38 toujours dans le flou

cesar puente rodriguez a droite en compagnie de mm trotignon fessler et saragagliaOn s’attendait à ce que le staff du GF38 soit officialisé ce mercredi soir mais il faudra certainement attendre encore un peu. La faute à un organigramme qui tarde à se dessiner, un certain flou semblant toujours entourer la situation de Patrick Trotignon. C’est donc entre incertitude et attente que commence tout doucement à se préparer la saison prochaine.

La vie du Grenoble Foot 38 n’est pas (et ne sera probablement jamais) un long fleuve tranquille. Après une année de déception(s) sur le pré et d’agitation en coulisses, l’été ne semble pas s’engager sur une voie plus sereine.
Olivier Saragaglia nous indiquait en début de semaine espérer être fixé sur son avenir (et celui de son staff) au sein du club d’ici « mercredi soir » (Lire notre interview d’Olivier Saragaglia). 24 heures plus tard, le technicien isérois nous confirme pourtant que « les choses n’ont pas bougé ». Et d’enchaîner « mais on nous a dit de commencer à travailler. On a commencé à rencontrer les joueurs en fin de contrat, à contacter les éléments susceptibles de nous intéresser. ». Sans certitudes donc, mais avec l’envie d’avancer. « Déjà parce que je suis sous contrat avec le club jusqu’à fin juin et que jusque là je ferai mon travail à fond pour le GF38 », sourit Saragaglia. « Mais surtout parce que la saison prochaine se gagne à partir de maintenant. On ne veut pas refaire les mêmes erreurs. Chaque jour perdu et un jour qu’on ne récupèrera jamais ».
On s’est donc mis au travail du côté du staff alpin mais avec toutes les difficultés inhérentes à ce manque de certitudes. « Difficile de parler projet à un joueur ou de lui donner des gages quand on ne sait déjà pas si nous on sera là. ». Conforme à ce qu’il nous avait dit ce lundi, Olivier Saragaglia ne souhaite en outre plus donner dans le mélange des genres. « Discuter salaire, contrat : je ne veux plus. Je veux me concentrer sur mon rôle d’entraîneur. Le soucis c’est que quand j’appelle un joueur pour parler avec lui projet, la discussion tourne vite, et c’est complètement naturel, sur les aspects contractuels. » On rajoutera que l’arrivée de l’adjoint tant souhaité n’étant pas officiellement validée, ce dernier peut difficilement s’impliquer concrètement dès à présent dans le travail de reconstruction de l’équipe entrepris.

Pourquoi finalement ce petit sentiment prégnant de doute qui entoure le club alors qu’il ne devrait a priori pas avoir lieu de s’inquiéter ou de dramatiser un retard d’annonce de seulement quelques jours ? Peut-être parce que le flou actuel semble surtout exister autour de celui qui, malgré sa relative discrétion depuis son arrivée dans la capitale des Alpes, cristallise autour de son nom les espoirs de renouveau du football grenoblois : Patrick Trotignon.
En pourparlers, selon d’insistantes rumeurs, avec un club parisien, mais annoncé comme futur « directeur ou conseiller sportif » du GF38 par Cesar Puente Rodriguez dans le Dauphiné Libéré du 19 mai dernier, puis vendu à nos oreilles comme à « 100 % dans le projet GF38 » par un proche du club pas plus tard que ce mercredi, l’ancien président de l’ETG ne fait pourtant, selon nos dernières informations, toujours pas partie du nouvel organigramme et les négociations se poursuivraient. Une réunion serait au programme ce vendredi et on nous a indiqué que l’on serait fixé « au plus tard lundi » sur l’implication ou non de Trotignon.
Pour conclure, quand on a demandé à Olivier Saragaglia qui était le « on » qui lui avait dit de commencer à se mettre au travail, il nous a répondu « Patrick Trotignon ». Chacun en tirera les conclusions qu’il souhaite. Pour notre part, devant les informations contraires qui se succèdent à ce sujet, nous attendrons le verdict final. Le Grenoble Foot 38 laisse en tout cas toujours cette impression que, dans ce club, les choses ne changent vraiment jamais.