Le métier d’entraîneur : études, débouchées et salaires !

Le métier d’entraîneur : études, débouchées et salaires !

Le métier d’entraîneur est un incontournable du monde sportif. Que son rôle consiste à faire progresser des athlètes à une échelle individuelle, ou qu’il mène une équipe entière vers le succès, son rôle est essentiel.

Mais comment devient-on entraîneur ? Quelles sont les qualités nécessaires pour exceller dans ce domaine ? Quelles sont les différentes débouchées et quel salaire peut-on espérer ?

Le métier d’entraîneur, c’est quoi ?

Le métier d’entraîneur, comme son nom l’indique, consiste à planifier, animer et suivre l’entraînement de sportifs. Il peut travailler avec des athlètes professionnels ou pour des sportifs et équipe amatrices, selon ses choix de carrière et ses spécialités.

Il faut bien distinguer le métier d’entraîneur de celui de préparateur physique. Ainsi, l’entraîneur a pour charge les aspects techniques et tactiques du sport pratiqué par ses élèves. Le préparateur physique, quant à lui, s’occupe de tout ce qui relève des aptitudes physiques (force, vitesse, endurance…).
Par conséquent, un préparateur physique peut très bien encadrer tous types de sportifs, dans n’importe quels sports, tandis qu’un entraîneur est spécialisé dans une ou plusieurs disciplines.

S’il arrive dans certains cas que l’entraîneur propose de la préparation physique, la plupart des grands clubs et des équipes de haut niveau distingue bien les deux professions.

Comment devenir coach sportif : les études et les règles

Pour devenir coach sportif, il existe de nombreuses possibilités, comme l’évoque le site Ownsport. Il y a d’une part les diplômes reconnus par l’état (brevets d’État, brevets professionnels, parcours STAPS) et d’autre part les formations fédérales.

Prenons l’exemple de l’entraîneur de football. Il peut avoir suivi un Brevet d’entraîneur de football (BEF), un BPJEPS APT, un DESJEPS mention football, un diplôme STAPS EOPS (entraînement et optimisation de la performance sportive) ou encore un BMF, le brevet fédéral (et il en existe d’autres).

Par la suite, il pourra choisir des spécialités (dans le champ de la préparation physique par exemple). Il peut aussi se former à l’entraînement de postes spécifiques (gardien de but, attaquant, défenseur…). Certains vont aussi se consacrer à certains publics (féminin, seniors, U10-13, 14-19…).

Des formations complémentaires sont possibles, pour évoluer ou pour avoir une vision d’ensemble. C’est par exemple le cas de l’analyse vidéo, du coaching mental, ou encore de l’arbitrage.

Les qualités requises pour exercer

Afin d’exceller dans le métier d’entraîneur, en plus des connaissances acquises lors de sa formation et via ses expériences, certaines qualités sont indispensables.

Il est nécessaire de faire preuve d’une grande rigueur, afin de connaître par cœur ses athlètes et les suivre correctement. C’est aussi indispensable pour bien programmer ses entraînements, et ne jamais manquer l’approche des dates clés.

Savoir trouver l’équilibre entre dynamisme et bienveillance est également indispensable. Dans l’entraînement sportif, il s’agit de se donner à fond, mais cela n’exclue pas d’être à l’écoute de ses élèves. Avoir la bonne pédagogie est la clé d’un accompagnement réussi.

Les débouchées du métier d’entraîneur

Concernant les débouchées du métier d’entraîneur, il en existe de nombreuses. Bien entendu, le niveau de concurrence va grandement dépendre du sport choisi, et du nombre de personnes qui le pratiquent. La situation géographique n’est pas non plus à négliger, si l’on est peu ou pas flexible !

Par ailleurs, il existe différents cadres et structures dans lesquels on peut exercer le métier de coach.

Les différentes structures où exercer

En Club ou Association sportive

Les clubs de sports sont la cible privilégiée des entraîneurs sportifs. Ils regroupent les licenciés des niveaux débutant à professionnel, selon leur couverture (communal, départemental, régional, national).

Les associations sportives peuvent se concentrer sur une activité précise, ou proposer plusieurs sports. Elles dépendent de la DDJS (Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports). Il arrive qu’on en retrouve qui soient proposées à l’échelle d’un quartier, d’une commune, ou encore dans un cadre universitaire par exemple !

En structure d’entraînement de haut niveau

L’excellence est au rendez-vous avec les structures d’entraînement de haut niveau. Au sein de différents pôles, les entraîneurs peuvent travailler côte-à-côte avec d’autres professionnels de la santé et du sport (kinésithérapeutes, médecins…). Ce type de lieu offre une grande variété d’équipements, de salles d’entraînement et des terrains, ce qui est particulièrement pratique pour travailler sur la performance athlétique.

À domicile, en extérieur ou en studio

Les entraîneurs privés peuvent se déplacer jusqu’à leur élève (chez lui ou dans un lieu extérieur convenu, comme pour la course à pied par exemple). Il peuvent également le recevoir en studio s’ils en possèdent un.

Ce type d’accompagnement permet un rapport privilégié à l’athlète. Ce dernier peut choisir cette formule afin de progresser, à côté de sa pratique habituelle. Cela vaut pour les sports individuels comme collectifs !

Les coachs privés peuvent aussi s’adresser aux particuliers non-sportifs, qui veulent commencer l’activité physique. Dans ces cas, on ne parlera pas forcément d’entraîneur sportif, mais plutôt de personal trainer.

En salle de sport

La salle de sport n’est pas que le lieu de la remise en forme. L’équipement qui y est présent peut aussi être utile pour entrainer les sportifs de haut niveau, notamment sur la préparation physique. Selon les structures, des machines plus ou moins spécialisées pourront aussi servir à perfectionner l’athlète sur les aspects techniques de sa discipline.

À distance

Plus rare dans l’entraînement sportif qu’en coaching tout public, l’accompagnement à distance reste possible. Dans ce cas, les séances ou les échanges ont lieu par visio (webcam). Pour les athlètes, l’encadrement en distanciel est plus adapté à leur suivi et/ou à des échanges sans pratique (développement mental et conseils, par exemple). Pour l’entraîneur, c’est probablement la formule la plus souple, lui permettant d’exercer sans sortir de chez lui.

Le statut de l’entraîneur : salarié ou auto-entrepreneur

Les entraîneurs peuvent choisir différents statuts pour exercer, les principaux étant ceux de salarié et d’auto-entrepreneur. La plupart des salles de sport et des fédérations sportives fonctionnent avec des contrats salariés, tandis que les entraîneurs sportifs privés vont plutôt privilégier l’auto-entreprenariat.

Mais quelles sont les différences ? Les points les plus importants sont l’administratif et le salaire.

Avec le statut salarié, le coach ne va pas fixer son prix à la prestation, mais être payé par la structure qui l’engage. Néanmoins, il aura une part administrative bien moindre en comparaison avec l’auto-entrepreneur. Ce dernier va en effet pouvoir fixer ses tarifs avec une grande liberté, mais a une charge assez importante côté gestion.

Combien on gagne quand on exerce le métier d’entraîneur

Savoir combien l’on peut toucher en tant que coach n’est pas une chose simple. En effet, les salaires sont très fluctuants pour le métier d’entraîneur. Ils dépendent de la structure, du statut ou encore l’expérience ! Les revenus mensuels commencent au SMIC (environ 1390€ actuellement), mais peuvent atteindre les millions pour les entraîneurs d’équipes nationales dans des sports comme le football.

D’après un calcul du site talent (à retrouver là), la médiane serait d’environ 2300€ par mois.