Léa Palermo (GUC Badminton) : « On voulait l’or »
Médaillée d’argent en double dames lors des championnats de France de badminton qui se déroulaient à Saint-Brieuc le week-end dernier (avec l’ancienne guciste Lorraine Baumann), la sociétaire du Grenoble Université Club Léa Palermo revient pour Métro-Sports sur cette compétition ainsi que sur ses prochains objectifs. Entretien.
Léa, quel sentiment prédomine après ces championnats de France ?
De la déception, je ne vois pas d’autres sentiments. Nous étions favorites en l’absence de nos principales concurrentes hexagonales. On voulait aller chercher l’or mais malgré un tableau ouvert ça n’a pas suffit. On a manqué de concentration, de gestion du stress. Nos adversaires en finale ont également très bien joué.
Qu’en est-il de ton parcours en double mixte ?
Notre tirage était difficile mais avec Joris Grosjean, qui a décidé d’arrêter l’équipe de France, on s’était dit qu’on était surtout là pour se faire plaisir, ce qui a été le cas ! On a fait un bon match mais c’était compliqué contre une paire qui a d’ailleurs remporté le titre derrière.
Pas de simple pour toi cette année ?
Non j’ai mis le simple de côté. J’ai eu des problèmes de dos qui m’ont empêché de continuer et puis je ne prenais plus tellement de plaisir donc je préfère axer sur le double.
Quels sont tes objectifs à court et moyen termes ?
Quand on est sportif, les Jeux Olympiques sont toujours dans un coin de la tête. La route est encore longue mais avec ma partenaire Lorraine on met tout en œuvre pour pouvoir y arriver. A court terme on a quelques compétitions internationales, à commencer par un open en Roumanie en mars. Il y aura également les mondiaux cet été mais il faudra être la première paire française pour y participer. Pour l’instant nous sommes la deuxième donc il faudra enchaîner les bons résultats d’ici là.
Un mot sur ta partenaire Lorraine Baumann…
On joue ensemble depuis 3 ans. Lorraine a notamment évolué un an au GUC. Je prends vraiment énormément de plaisir à jouer avec elle. L’objectif c’est bien sûr que l’on atteigne nos objectifs ensemble.
Que fais-tu à côté du badminton ?
Je suis à la fac, en deuxième année de technique de commercialisation, à Strasbourg, là où se trouve également le Pôle France. Ce n’est pas toujours facile de mener les deux de front.
Tu ne manques malgré tout jamais l’occasion de venir disputer les interclubs avec le GUC…
C’est toujours un plaisir de revenir à Grenoble. C’est là que se trouve ma famille, mes amis du club. Pour l’instant on n’a pas perdu un match, on veut continuer comme ça. Pour remonter parmi l’élite il faudra ensuite passer par les barrages, face aux deuxièmes de l’autre poule, si on parvient à conserver notre première position.
Crédit photos : badmintonphoto et A. J.