Les réactions après FCG – Clermont (16-13)
Franck Corrihons : « C’est magnifique parce qu’inespéré. On est tombé sur ce qui se fait de mieux en ce moment dans le championnat en terme d’organisation, de volonté de mettre du jeu en place, de capacité à prendre la largeur sur le terrain, de resserrer la défense, d’alterner… On s’est posé la question de comment on allait pouvoir remporter ce match et encore une fois cela se joue sur un coup du sort, sur un contre ; avec une grosse défense encore une fois mais je pense qu’on ne pouvait aller le chercher que comme ça. En tout cas on a eu l’énergie pour le faire.
A la mi-temps on est mené que d’un point mais c’est un petit miracle : il y a deux essais refusés pour les Clermontois, on fait beaucoup de petites fautes qui nous empêchent de mettre notre jeu en place. On a donc rectifié quelques petites choses et on était sur-motivé avec ce seul point de retard sur les Clermontois et un léger vent en notre faveur. On s’est dit qu’on allait occuper le terrain et mettre la main sur le ballon. On n’a pas forcément réussi à le faire, les Clermontois ayant une capacité à contester tous les ballons. On dépense beaucoup d’énergie pour essayer de le conserver mais c’est difficile face à eux. C’est une victoire au courage, à l’énergie, une belle victoire.
Je ne sais pas si on peut viser les play-offs, il reste encore 7 matchs à joueur. On a déjà un gros défi qui nous attend face à Biarritz le week-end prochain. C’est difficile d’anticiper les choses ; on préfère se focaliser sur ce qui arrive prochainement. On est en position pour jouer les play-offs, oui. Si on a la volonté d’aller les chercher et qu’on peut encore gagner quelques matchs, j’espère que cela va nous sourire.
A l’Alpe d’Huez on a fait un petit focus sur le fait qu’on prenait beaucoup de points au retour des vestiaires. On a vraiment mis l’accent là-dessus aujourd’hui. Malgré leur domination et leur capacité à bonifier les ballons on n’a pas lâché, on a résisté tant bien que mal. C’est ce qui nous permet de passer devant au score à un moment donné et de résister encore une fois à la fin du match avec une séquence qui a duré 5 minutes et 25 phases de jeu.
Cette victoire est à l’image de l’équipe qui travaille beaucoup, qui est solidaire, qui ne lâche rien. On n’a peut être pas les meilleurs joueurs du championnat, mais on a un cœur énorme. Quand on joue au Stade des Alpes, on est transcendé par ce public et on arrive à battre les meilleures. »