Les sports de combat de nouveaux autorisés

Les sports de combat de nouveaux autorisés

C’est un grand ouf de soulagement. Depuis un décret publié au Journal Officiel samedi dernier, les sports de combat (judo, karaté, boxe…) sont officiellement autorisés, sauf pour Mayotte et la Guyane qui restent encore en état d’urgence sanitaire.

La nouvelle a bien évidemment accueillie avec joie du côté des clubs. « C’était compliqué de motiver les gens pour ne faire que du sac de frappe », nous confie ainsi Patrick Mallaizée, entraîneur au Ring Grenoblois.
Outre l’impossibilité de s’étalonner en compétition, c’est en effet tout le processus de préparation qui a été impacté entre l’absence de contacts et la fermeture des gymnases. Les boxeurs de la capitale des Alpes vont désormais pouvoir préparer leurs prochaines échéances alors que le club devrait lui intervenir sur plusieurs dates en août lors d’opérations dans les quartiers de la ville – nous aurons l’occasion de vous en reparler.

Également content de l’évolution – mais prudent par rapport à la suite – le président du Karaté Grenoble Hoche Antoine Di Fonzo se projette lui sur le moyen terme. « Cela aurait été compliqué de mettre en place des séances à 10 (un entraîneur et 9 élèves, ndlr) même si le karaté permet de s’entraîner sans qu’il y ait nécessairement des contacts. Mais il aurait fallu faire des choix et donc des malheureux. Et puis là avec l’été on est rentré dans une période beaucoup plus calme donc de toute façon on voulait surtout prendre rendez-vous à la rentrée, en espérant que l’on reste dans cette même dynamique positive au niveau de la reprise. »
Le dirigeant se veut même très optimiste sur les renouvellements et les nouveaux adhérents alors que le club comptait déjà plus de 330 licenciés cette année.

Alors que les compétitions devraient progressivement reprendre, le regard vers l’avenir se fait moins incertain. Un premier combat est gagné. Mais dans ces disciplines on sait depuis longtemps que le suivant est toujours le plus important.