Les Yeti’s Grenoble sont prêts !
Avant-dernière marche vers le sommet ce samedi pour les Yeti’s. Les abominables roller-hockeyeurs grenoblois accueillent la diabolique formation de Rethel dans leur antre du Centre Sportif Universaire pour le compte de la manche aller de la finale du championnat de France. Pour Rebuffet ses partenaires, l’objectif sera de faire une première différence, comme nous l’explique l’entraîneur Fred Bourillon.
Au complet et motivés comme jamais, les Grenoblois ont hâte d’en découdre. « On est prêt » affirme de son côté sobrement le coach alpin. « Le rassemblement de l’équipe de France du week-end dernier a fatigué quelques éléments mais c’est la même chose côté Rethel. Autant j’avais senti un très léger relâchement avant la demie retour contre Angers autant là je ne me fais aucun soucis, c’est une finale. »
Une double confrontation qui ne s’annonce pas comme une sinécure face à un adversaire qui a largement remporté les deux matchs de la phase régulière (voir calendrier et résultats ci-contre). « Sur le papier, Rethel est favori », admet Fred Bourillon. « Ils ont un groupe très étoffé, avec des joueurs de très grande qualité, des internationaux tchèques, américains,français… Même avec 5 points de pénalité, ils ont fini 1er de la saison régulière. Mais sans être prétentieux, je pense qu’on peut montrer bien davantage que lors de nos défaites contre eux. L’aspect psychologique est bien sûr toujours important mais là c’est une finale, on repart de zéro et on a deux matchs pour montrer qu’on peut les battre. »
Il faudra certainement gérer l’aspect « tactique » d’une finale en deux manches mais le technicien isérois, s’il n’est pas un adepte du « all-in », ne compte pas jouer serré et espère un jeu agressif de la part de ses protégés. « On sait que Rethel est quasi imprenable là-bas. Il faudra faire la différence chez nous, les surprendre, donc prendre un minimum de 
risques. On ne fermera pas le jeu. De toute façon, contre Rethel cela ne sert à rien, on sait qu’ils vont marquer pas mal de buts. Mais on a les armes offensives pour en marquer plus. On ne va pas penser au 2ème match pour le moment, on définira notre tactique pour le retour le moment venu. ».
Dernier élément qu’il ne faudra pas mésestimer : la chaleur. Il risque de faire particulièrement lourd au CSU ce samedi soir. Une chaleur étouffante qui affaiblira les organismes. « C’est une donnée à laquelle j’ai effectivement pensé », confirme Bourillon. « On s’est entraîné dans la semaine sous une forte chaleur : je transpirais juste en étant au sifflet donc j’imagine pour les joueurs… J’ai dit à notre 3ème bloc, que je n’ai pas trop utilisé en demie, d’être prêt et que c’est peut-être là qu’on pouvait faire la différence. »
L’ambiance promet elle aussi d’être chaude au Centre Sportif Universitaire ce samedi. Début des hostilités à 20 heures. Les Yeti’s Grenoble ont 50 minutes pour faire une première différence. Les pronostics ne jouent pas en leur faveur. Mais il n’existe pas de montagne qu’un Yeti ne saurait être renversée.
