Ligue Magnus – Finale (M1) : Rouen – Grenoble 4-3 (ap)

A Rouen (Ile Lacroix), Rouen bat Grenoble 4-3 a.p (2-1, 0-2, 1-0, 1-0). Arbitres : MM Hauchart et Barbez, assistés de MM Dehaen et Courgeon.

Gardiens :

Rouen : Ylonen. Grenoble : Raibon S.

Les Buts :

Rouen : 2’52 Thinel (Desrosiers, Werenka), 18’23 Manavian (Pare, Mallette), 43’36 Desrosiers (Thinel, Werenka), 61’32 Desrosiers.

Grenoble : 4’15 Le Blond (Tartari), 21’43 Sivic (Aquino, Steiner), 39’54 Sivic (Aquino, Desrosiers)[5-3].

Sanctions : 10′ de pénalités contre Rouen, 4′ contre Grenoble.

Les Brûleurs de Loups ont dû s’incliner en prolongation (4-3), pour le premier match de la finale. Si Rouen mène 1-0 dans la série, Grenoble a montré qu’il avait largement de quoi rivaliser.

La finale est lancée. Grenoble s’y est, malheureusement, mal embarqué. Sur le glaçon rouennais, les BDL ont concédé une défaite frustrante, après prolongation. Les équipiers du capitaine Baylacq ont donc vu leurs grands rivaux s’octroyer le premier point de la série, qui aurait aussi bien pu leur revenir. Car si la déception due la défaite est certaine, elle doit être amplifiée par le sentiment qu’un bon coup était possible chez les Normands.

En tête à la reprise du troisième tiers (3-2), Grenoble a vu l’intenable Julien Desrosiers permettre aux Dragons de revenir dans le match, avant sceller la rencontre par un but inscrit moins de deux minutes après le début de la prolongation. Auparavant, Mathieu Le Blond avait inscrit son septième but des play-off et Mitja Sivic s’était offert un doublé, pour donner l’avantage aux Brûleurs.

Pas suffisant, donc, pour décrocher une victoire sur la glace de l’Ile Lacroix. Pourtant, Grenoble a démontré hier qu’il avait les armes pour venir à bout des Dragons. Et face à des Rouennais dont la force de frappe n’est possédée que par quelques éléments (Malette, Thinel, Desrosiers, voire Manavian), les BDL ont l’avantage de compter dans leur rang un nombre bien plus élevé de scoreur (sept joueurs ont déjà inscrit au moins douze points durant les play-off). Dans une finale qui se jouera au meilleur des sept matchs, cet avantage pourrait porter ses fruits, en cas de défaillance de certains éléments cadres.

Toujours est-il qu’il est encore tôt pour tirer de vrais enseignements sur cette finale. De manière certaine, la vérité du début de série sera bien différente de celle qui viendra la clore. Grenoble a donc le temps pour se lancer dans sa finale, à commencer par une réaction attendue ce soir, toujours sur la glace de Rouen.