Manu Perez (Stade Brestois) : « Plus que des coéquipiers, des amis »
C’est la mort dans l’âme que Julien Rister a quitté l’été dernier la capitale des Alpes et le Grenoble Foot 38, dont il commentait les matchs sur RMG avec passion (et Cédric Bruno de Footisère) ces dernières saisons. Pour oublier sa peine (double, puisqu’il subit désormais les prestations des Girondins de Bordeaux), il se livrera ces prochaines semaines à des interviews d’autres expatriés qui n’ont pas non plus oublié leurs tendres années grenobloises.
Premier de la liste Manu Perez qui s’épanouit pleinement depuis le début de la saison avec le Stade Brestois, en Ligue 2.
Salut Manu, tout d’abord peux-tu nous dire comment tu vas depuis cette été et ton départ à Brest. Comment se passe ta nouvelle vie loin de tes terres ?
Tout se passe pour le mieux, j atterris dans une région, une ville que je ne connaissais pas mais que je découvre chaque jour. Je m’y plais beaucoup.
Peux-tu nous parler de ton nouveau club et de ton intégration ?
Brest descend de Ligue 1, le club a connu une saison vraiment difficile l’an passé. Il y a eu pas mal de changements au sein du club, mais un équilibre sportif et administratif a été trouvé. Mon intégration s’est super bien passée, que ce soit les joueurs ou le staff, j’ai vraiment été bien accueilli pour être de suite dans les meilleures dispositions.
Comment se sont passés tes début dans ce championnat ?
Javais connu un peu la Ligue 2 avant le dépôt de bilan avec Grenoble. Le monde pro demande une certaine exigence, tout est intensifié par rapport au CFA. Ça fait un gros changement , mais après ça reste une question d adaptation.
Tu as joué 13 matchs cette saison déjà dont 12 comme titulaire. Pensais-tu aussi rapidement gagner ta place ?
La phase de préparation s’est plutôt bien passée, le coach m’a fait confiance et m’a fait débuter la saison. J’essaie de lui rendre au mieux. Même si les couleurs que je porte ont changé, mon attitude reste la même, à chaque fois que je rentre sur un terrain c’est pour donner le maximum. Entouré de très bons joueurs de foot, je suis dans les meilleures dispositions pour progresser et atteindre mon meilleur niveau.
Suis-tu toujours les résultats du GF38 ? As-tu toujours des contacts avec tes anciens coéquipiers ?Bien sûr ! Je suis ça de très près ! Comme je l’ai dit avant de partir, j’ai laissé bien plus que des coéquipiers, j’ai laissé des amis. Donc oui j’ai souvent des nouvelles de Grenoble, toutes les semaines.
Pour finir, as-tu un message à faire passer ?
L’année dernière la mayonnaise a mis du temps à prendre, mais au final on n’était pas si loin de notre objectif. Une saison tient à peu de choses, une multitude de détails qui à la fin font de grosses différences. Il y a beaucoup de qualité dans ce groupe et je suis persuadé qu’il va accomplir de grandes choses.
Je leur donne rendez-vous fin mai, à la fin de la saison, où je viendrai trinqué, avec le plus grand des plaisirs, pour fêter la montée !