Marion Buillet : « Un très bel évènement »
Porte drapeau de la délégation française lors de la cérémonie d’ouverture de l’Universiade d’hiver (version Strbske Pleso/Osrblie, en Slovaquie), la fondeuse Marion Buillet aborde cet événement sans pression excessive mais la volonté de revenir avec une médaille. Elle sera en lice dès ce dimanche.
Pour la native de Saint-Martin d’Hères, la pratique sportive est presque une seconde nature. « Dès que j’ai pu marcher mes parents m’ont vite mis sur des skis », explique-t-elle ainsi sur son site officiel. Ski alpin, jusqu’à l’âge de 11 ans, puis ski de fond mais aussi natation, en compétition, jusqu’à ce qu’elle ait à faire un choix définitif. C’est à la discipline nordique qu’elle se consacre depuis lors, avec en point d’orgue une participation aux derniers Jeux Olympique de Sotchi.
SHN à l’université Joseph Fourier – elle devrait terminer sa dernière année de licence biologie au printemps prochain – Buillet aura à cœur de bien représenter sa fac’ en Slovaquie. Un petit « renvoi d’ascenseur » pour son Université, qui favorise sa pratique du sport de haut niveau. « J’ai la chance d’avoir des études très bien aménagées. J’ai cours au printemps et à l’automne et il ne s’agit quasiment que de cours particuliers avec les professeurs donc je peux décider de mes horaires. »
La fondeuse des Saisies aura aussi des objectifs plus personnels. Si elle admet avoir « un peu moins de pression que lors des Jeux », Buillet aborde malgré tout cette compétition avec ambition. « Les Universiades sont un très bel événement. Si ce ne sont pas les JO, ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas de niveau, les pays de l’Est jouent notamment beaucoup le jeu. »
L’étudiante grenobloise sait de quoi elle parle : lors de l’édition 2011 à Erzurum, en Turquie, elle avait ramené deux médailles. « Mon objectif sera de revenir avec un podium. » Après un début de saison moyen, elle aura là l’occasion de se relancer alors que sa forme semble bien revenir. Et de porter haut les couleurs de la France, une fois de plus, elle qui fut, ce samedi, la porte-drapeau de la délégation tricolore.