Masters de handball de Grenoble : une finale Skopje – Tremblay

Alors que l’on attendait le Fenix de Toulouse, ce sont les Macédoniens de Skopje qui ont obtenu leur ticket pour la finale après avoir sorti les Français, de manière tout à fait méritée, aux tirs au but.

Alors que l’on attendait le Fenix de Toulouse, ce sont les Macédoniens de Skopje qui ont obtenu leur ticket pour la finale après avoir sorti les Français, de manière tout à fait méritée, aux tirs au but.

Dans la première demie, Tremblay-en-France, sans Ostertag mais avec Bingo et brio, est venu logiquement à bout des Croates de Nexe 30-26, après avoir été devant tout le long d’un match physique.
Toutes les attentions étaient fixées sur le deuxième match de la soirée. On attendait Jérôme Fernandez. Peut-être un peu trop. Le capitaine de l’équipe de France et néo-toulousain était présent… en tong et forfait après s’être ressenti d’une contracture dans le dos. Il a quand même eu droit à la plus grosse ovation et à une présentation spéciale. On est le centre d’attraction jusqu’au bout ou on ne l’est pas…

Conséquence directe ou non de cette absence, les Toulousains ont eu énormément de mal en attaque (8 buts en première période, seulement 16 après 56 minutes de jeu). C’étaient pourtant eux qui prenaient les commandes du match, profitant des parades d’un Karaboué inspiré. Skopje mettait ainsi près de 6 minutes à ouvrir son compteur but. Mais le jeu rapide des Macédoniens finissaient pas porter ses fruits et le Vardar passait en tête au quart d’heure de jeu, profitant des maladresses offensives des Garonnais. Le gardien Ristevski sortait quelques arrêts décisifs pour permettre à son équipe de faire le break. Le pivot Roby (3 des 8 buts du Fenix en première période) gardait sa formation dans le match même si Toulouse regagnait les vestiaires avec trois longueurs de retard (8-11).
L’entracte était animé par les pom-pom girls des Alpes dont l’excellente prestation « sweet dreams » (ré)animait un peu l’apathique et clairsemé (même pas 500 spectateurs) public d’une Halle Clémenceau où on a déjà connu de bien meilleures ambiances.

Le duo Kabengele – Karaboué permettait aux Toulousains de vite revenir dans le match. Le premier enfilait les pénaltys comme des perles (ou presque, une de ses tentatives finissant sur le poteau. Le deuxième, ensuite imité jusqu’à la fin du match par un Pardin au diapason, sortait quelques parades spectaculaires. Mais la rencontre retombait malheureusement vite dans un faux rythme ennuyeux et ennuyant où les défenses prenaient régulièrement le pas sur des attaques maladroites.

Il fallait attendre la toute fin de match pour que la partie s’emballe un peu, les Macédoniens menant quelques contres spectaculaires… souvent mal conclus face à un Pardin intraitable dans ses cages. On pensait le match plié quand à 4 minutes de la fin le Vardar comptait 3 longueurs d’avance. Mais dans un dernier baroud d’honneur, et avec un arbitrage parfois clément, Toulouse parvenait à égaliser à une seconde du terme grâce à Cham (21-21).
S’estimant floué, l’entraîneur de Skopje voyait rouge. L’arbitre aussi, qui le renvoyait aux vestiaires (ou plus précisément derrière les balustrades à environ 1m50 de sa précédente position…). La séance de tirs au but souriait à Skopje (2-0), les Toulousains se montrant incapables de convertir une seule de leurs tentatives. On ne s’en plaindra pas pour l’équité sportive. Les mauvaises langues auraient pu dire que tout avait été fait pour voir le Fenix en finale. On aura donc droit à un tout à fait respectable Skopje – Tremblay-en-France. Et pour ceux qui ne jurent que par Jérôme Fernandez, ils n’auront qu’à venir plus tôt.

Le programme de samedi :
Nexe – Toulouse à 19 heures puis la finale entre Tremblay et Skopje à 21 heures.

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