Maxime Clain (CS Nivolas-Vermelle) : « On aura notre carte à jouer »
Les filles du CS Nivolas ont retrouvé le chemin de l’entraînement il y a quelques jours. A moins d’un mois de l’entrame du championnat de D2 nous avons questionné l’entraîneur Maxime Clain sur cette reprise et sur les ambitions que nourrira son équipe pour cette saison qui ne s’annonce pas de tout repos.
Maxime, pour commencer peux-tu nous rappeler en quelques mots ton parcours d’entraîneur ?
J’ai commencé à l’âge de 17 ans à Ruy-Montceau. A la base j’allais voir mon petit frère jouer. Les dirigeants cherchaient des entraineurs, me voyant souvent là ils m’ont proposé. Je me suis rapidement pris au jeu, j’ai passé mes diplômes. J’y suis resté 6-7ans, m’y occupant des poussins, des benjamins et à la fin des U15. Je suis ensuite parti 3 ans à la Tour Saint-Clair pour coacher des U15, un an à Seyssins (U19) et enfin un an à Crey Morestel (U15). Et là c’est ma 5ème saison à Nivolas.
Qu’est ce qui t’a poussé à entraîner des féminines ?
J’avais besoin d’autre chose après avoir passé une dizaine d’années à entraîner des jeunes. J’ai même pensé à prendre une année sabbatique. Je n’avais en outre pas spécialement envie d’entraîner des seniors garçons. Je souhaitais découvrir un autre monde du football. L’opportunité s’est alors présentée d’encadrer le groupe des féminines de Nivolas. Le projet, mener l’équipe jusqu’au niveau national, était en plus très intéressant donc je n’ai pas hésité.
Un projet que tu as d’ailleurs mené rapidement à terme…
L’objectif a en effet été atteint dès la fin de la première saison puisqu’on est monté de DH à D2. Le défi est depuis chaque année de se maintenir à ce niveau, alors qu’on a pas forcément les moyens financiers de rivaliser avec les grosses équipes de la poule. On a également beaucoup travaillé ces dernières années sur la structuration du club : des toutes petites aux seniors nous avons une équipe engagée dans chaque catégorie. C’est une belle fierté.
Votre plus grand défi vous attend cette année avec cette restructuration des championnats qui fait que la moitié des équipes de la poule seront reléguées…
On s’est fixé cet objectif de maintien. On sait que ça va être très difficile. Mais on ne part pas perdant ! Il faut finir dans les 6. On sait qu’il y a 3-4 intouchables (Marseille, Grenoble, Dijon et Toulouse). Derrière ce sera un autre championnat. On aura notre carte à jouer même si je pense qu’on ne nous considère même pas parmi les outsiders. C’est peut-être notre chance.
Par quoi passera le maintien selon toi ?
Par le fait de se montrer plus régulier. L’an passé on a fait des belles prestations contre les gros mais ça nous arrivait de passer au travers face à des formations à notre portée. On ne pourra pas se le permettre cette saison. Peut-être faudra-t-il aussi essayer de grapiller quelques points contre les « intouchables », peu d’équipes y parviendront, ça peut se jouer là.
Peux-tu nous faire un point sur les mouvements de l’inter-saison ?
Nous avons deux filles qui partent à Macon : Marion Fiard et Megane Duval. Et une fille qui arrête : Sarag Verdan, qui part à l’étranger pour raisons professionnelles.
Quatre filles nous rejoignent : Mélanie Antoine (gardien, FA Marseille), Eni Planche (défenseur, Le Puy), Sarah Desbos (milieu, OL), Maité Torriero (attaquante). On travailler sur l’arrivée d’une possible 5ème recrues. On a essayé de se renforcer au niveau qualitatifé mais aussi quantitatif. Nous avions un effectif un peu juste en nombre l’an passé et la fin de saison a été très difficile. On comptera sur un groupe de 18 joueuses cette année.
Comment se passe votre reprise et quel est le programme jusqu’à l’entame du championnat ?
On a repris la semaine passée ; pour l’instant c’est de la prépa’ physique. Avec les aléas des vacances on récupère les filles au fur et à mesure, d’autres partent. C’est le lot des équipes amateurs. Notre premier match de préparation aura lieu le 19 août contre Claix. Ensuite on jouera Blanzy le 22 et l’Olympique Lyonnais le 30.
Pour notre premier match de championnat, on accueillera l’Olympique de Marseille le 6 septembre, à 15 heures. Sans doute le plus gros morceau de la poule. Ca sera un bon match de gala. Est-ce que les jouer d’entrée peut être une bonne chose pour nous ? Je suis mitigé à ce sujet, mais on sera vite fixé (rires) ! On recevra également très vite Claix derrière. Notre début de championnat promet…
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