Mohamed Gallouze (FC Picasso Échirolles) : « A 120 % contre Douai »
L’opération maintien du FC Picasso Échirolles se poursuit ce samedi 30 avril avec un déplacement dans le nord de la France, du côté de Douai, pour le compte de l’avant-dernière journée du championnat de France de D1. Une rencontre que l’on aborde en compagnie de l’international échirollois Mohamed Gallouze.
Lire également :
> Mohamed Gallouze au Brésil cet été
Mohamed, malgré un excellent début de championnat, vous luttez toujours pour le maintien à deux journées de la fin. Quel regard portes-tu sur votre saison ?
Je pense qu’on peut se montrer satisfait de la première partie de saison où on réussit à enchaîner les bons résultats. Après, dès qu’on a commencé à avoir des blessés, des suspendus, c’est devenu plus compliqué. Certains ne peuvent plus autant s’investir au quotidien, moi le premier cette année puisque j’ai décidé d’accorder la priorité à mes études.
Ensuite, on se mord les doigts sur certains matchs. Bagneux est par exemple un match où on a de gros regrets. Le maintien aurait pu, aurait dû être réglé et là il va falloir encore batailler.
Vous avez droit à encore un joker. Peut-on s’attendre à une impasse de l’équipe à Douai afin de se concentrer sur la réception de Bela ?
On sera à 120% pour Douai, je te l’assure. Pas question d’attendre la réception de Bela pour se maintenir. Les premiers sont peut-être bons à prendre en ce moment puisqu’il me semble que c’est désormais compliqué pour eux d’aller chercher Toulon pour la qualification en play-offs. Quant à la situation de Bela elle fait beaucoup parler (Nantes s’est séparé de ses joueurs étrangers et a moultes joueurs suspendus pour la fin de saison) mais ils seront bien là pour la dernière journée, j’en suis persuadé.
Qu’est-ce qu’il manque aujourd’hui au FCP pour s’éviter ces fins de saison tendues ?
Il manque de l’expérience, un banc, plus de structures et on n’a pas le droit de se prendre des rouges comme ça c’est là aussi qu’il faut progresser et faire un pas vers le professionnalisme, même si c’est un mot qui ne reflète pas forcément la réalité vu que le futsal tarde à sortir de sa confidentialité.
Tu parlais de la priorité accordée à tes études mais tu as aussi goûter à l’équipe de France cette année. Cela ne te donne pas envie de plus te consacrer à la discipline ?
Les Bleus, quand on y goûte on a forcément envie d’y retourner. Ce fut énorme et une grande fierté de pouvoir représenter mon pays. L’envie de continuer à faire les efforts est là. Mais je sais que je n’en vivrai pas donc hors de question d’abandonner mes études , il faudra trouver le bon équilibre.