Mohamed Guebli (FC Picasso) : « Ce match est un tournant »
Nous avons rencontré Momo Guebli cette semaine. L’occasion d’en savoir plus sur son parcours – nous vous proposerons un portrait du joueur très prochainement – mais aussi de l’interroger sur la réception de Bagneux qui se profile ce samedi. Une rencontre clé dans la saison du FCP qui pourrait fortement éclaircir son avenir à l’issue de cette 16ème journée. Mais pour cela, il faudra l’emporter. Interview.
Quel bilan tires-tu de votre saison jusque ici (le FC Picasso, promu en D1, lutte pour son maintien) ?
Honnêtement, je suis plutôt satisfait. Je savais que ça allait être dur. Pour expliquer un peu notre situation, notre président a ramené un entraineur espagnol (Rafa Romero Sanchez, ndlr) en début de saison. C’est quelqu’un de vraiment vraiment vraiment (sic) compétent, qui connait le futsal, qui est agréable et qui est très bon pédagogue. Ce dernier élément est important car le futsal c’est parfois un peu compliqué avec des joueurs à fort tempérament. Mais il donne envie de l’écouter, son discours passe bien. Il est arrivé avec nouvelle philosophie de jeu et c’est en ça que j’estimais que notre début de saison allait être compliqué, le temps d’assimiler son travail, de mettre en place tous les éléments tactiques qu’il nous apporte. Mais maintenant on voit que tout ce travail paye !
L’aspect tactique est important en futsal ?
Oui, c’est vraiment de la science, une partie d’échec. C’est là que Rafa a son importance. On a une marge de progression énorme à ce niveau là . La différence avec les grosses équipes, comme le Sporting, par exemple, c’est que quand on met une tactique en place, eux ont les solutions pour répondre derrière, pour changer leur politique de jeu.
Venons en à vos résultats. Comment analyses-tu votre défaite à Bruguières, lors de la dernière journée ?
C’est une grosse déception. On a fait une première mi-temps de très haut-niveau (conclue sur le score de 0-0, ndlr). On a dominé, avec beaucoup d’occasions, des poteaux. Mais on a payé notre manque d’efficacité au retour des vestiaires. C’est aussi ça la Ligue 1. Quand tu ne marques pas…
Il faudra donc marquer et surtout gagner face à Bagneux, devant votre public, ce samedi ?
La victoire est en effet obligatoire. Ce match est un tournant. Clénay, notre principal concurrent pour le maintien, se déplace. Si on gagne et qu’ils perdent, je pense qu’on fera un grand pas vers le maintien.
Ça sera aussi l’occasion de voir si nous avons progressé depuis le match aller, que nous avions perdu 6-4. Ce jour là on avait essayé de faire le travail demandé par Rafa, sans y parvenir, mais sans faire non plus ce que nous savions faire. On était resté entre les deux, avec une très mauvaise prestation.
Coup d’envoi du match à 16 heures. Gymnase Lionel Terray. Entrée gratuite.