Mustafa Tasyurek (FC Picasso) : « Je suis très satisfait de mon groupe »

Sixième à la trêve, le FC Picasso est sur de bonnes bases pour se qualifier pour la Ligue 1 de Futsal l’année prochaine. Un classement qui aurait pu être encore plus favorable au club isérois, mais le Futsal se joue souvent sur des détails, ou sur des matchs étriqués. C’est en tout cas l’avis de Mustafa Tasyurek, entraineur du FC Picasso, qui croit entièrement au potentiel de son équipe. Entretien avant le déplacement de ce samedi à Bastia. 

Mustafa, l’équipe de Métro-sports vous souhaite une très bonne année. La trêve vous a fait du bien ?
On a coupé pendant deux grosses semaines après le dernier match. On est reparti sur une reprise tout en douceur, sur trois semaines, en essayant de monter en puissance pour être prêt pour la reprise. Après c’est vrai qu’on a démarré le championnat début août, avec un match tous les samedi. Donc cette coupure de 2 semaines nous a permis de vraiment de recharger les batteries et de se motiver pour la dernière ligne droite.

Pouvez-vous nous donner votre bilan général à mi-parcours ?
Le bilan de cette première partie de saison est plutôt satisfaisant. On termine la première moitié du championnat 6ème, une place qu’on convoite pour la fin de saison. Je suis également assez satisfait de nos prestations sur les différentes rencontres. Il y a peut-être juste le match face à Toulon qui reste un petit peu en travers de la gorge. On reste malgré tout sur une bonne dynamique. Mentalement le groupe vit très bien. On n’a jamais perdu deux matchs de suite, ce qui prouve que nous avons tout de même beaucoup de caractère. On envoie ainsi un message fort aux autres équipes, dans le sens où on prend vraiment ce championnat au sérieux et qu’il faudra compter sur nous jusqu’au bout. 

Vous êtes accroché à cette 6eme place, suffisante pour accéder à la ligue 1 l’année prochaine. Regardez-vous surtout vers le bas du classement ou un meilleure place serait un gage d’assurance ?
Nous sommes plus tourné vers le haut du classement, je l’avoue. J’aimerais être mieux positionné pour avoir une marge de sécurité. Surtout que les équipes du haut de tableau ne sont pas très loin devant nous, ça peut aller très vite. Mais il faut rester vigilant, nous sommes dans une bonne position, psychologiquement mais attention à ne pas trop se relâcher. On va essayer de rattraper les autres pour s’enlever un petit peu de pression, pour ne plus être la seule équipe chassée. 

Beaucoup de vos matchs perdus se sont joués à un but ou à des détails, regrettez-vous ces points lachés ?
Je ne peux pas vraiment avoir des regrets. Nos matchs gagnés se sont également joués sur des détails, c’est comme ça, c’est le Futsal. Rien n’est jamais acquis, jusqu’à la dernière minute. C’est pour ça qu’on travaille beaucoup pour tuer nos matchs le plus tôt possible, pour limiter les temps forts de l’adversaire. C’est sur que c’est frustrant de perdre d’un but d’écart. Mais bon c’est le jeu.

Êtes-vous satisfait de votre groupe ?
Oui je suis très satisfait de mon groupe. Surtout du comportement de mes joueurs, des valeurs communes que j’ai réussi à leur communiquer. Ils y a beaucoup de respect au quotidien, c’est bien, je pense qu’on peut faire des belles choses ensemble.

L’arrivée de Reda Rabei dans votre groupe va-t-elle apporter selon vous ?
Oui je pense que ça va nous apporter beaucoup de fraîcheur, c’est un troisième international U21 (avec Lomri et Djebaili). Il a l’expérience du championnat de France, il va combler l’absence de Riad Salka (qui va subir une opération du genou, ménisque plus ligaments croisés, ndlr). Ça nous permet de continuer avec un groupe compétitif et complet. Donc oui, son arrivée est bénéfique pour tout le club. 

Quelles sont les lacunes que vous aimeriez voir disparaître du jeu de votre équipe ?
Être un peu plus « tueur » dans nos matchs. Essayer d’imposer notre rythme. On fait des bonnes choses dans nos matchs mais on a souvent des temps creux où généralement on encaisse des buts. Il faut que l’on arrive à faire des matchs plus aboutis, de combler les manques qu’on peut avoir dans notre jeu. 

Comment voyez-vous cette seconde partie de saison ?
On sait sincèrement que ça va être très dur, c’est la fin du marathon. Il va se passer beaucoup de choses sur le plan sportif ou à l’extérieur. On est malgré tout dans une bonne position. Le but en fin de saison est de ne rien devoir à personne. Il va falloir enchaîner sur une belle série de victoires.