Nassim Akrour (GF38) présenté à la presse

Nassim Akrour est de retour dans la capitale des Alpes. Et même si le GF38 n’est qu’en CFA , que le joueur est au crépuscule de sa carrière et que la presse était finalement peu nombreuse au rendez-vous fixé par le club, cela reste un événement.

Sauf défaillance de mémoire, il s’agissait en outre de la première conférence de presse officielle de l’ère « Fessler (en vacances) – Saragaglia ». La question n’a pas été abordée mais Nassim Akrour, c’est déjà une bonne opération de com’, susceptible de ramener du monde au stade et pourquoi pas de potentiels partenaires. Le GF38 n’a d’ailleurs pas tardé à incruster une image du meilleur buteur de son histoire sur son affiche promotionnelle pour les abonnements.
L’attaquant n’est évidemment pas que cela et son nouvel entraîneur s’est chargé de dresser un tableau élogieux du joueur et de ses attentes le concernant : « J’espère qu’il va apporter ses qualités footballistiques, son expérience mais aussi ses qualités d’homme. Un telle longévité à haut niveau, ce n’est pas le fruit du hasard ; c’est un grand professionnel et c’est une grande fierté de pouvoir bosser avec lui. Cet aspect là sera important dans le vestiaire pour encadrer les jeunes de l’équipe qui ont du talent mais à qui il apportera beaucoup sûr et en dehors du terrain. Ces jeunes, qui quand ils étaient au centre de formation, le regardaient avec des grands yeux lors de ses matchs au Stade des Alpes. Ils vont profiter de son expérience et sont très fiers de pouvoir désormais évoluer à ses côtés. »
Et le joueur dans tout ça ? Il a fait preuve de son habituelle humilité, sans nier pour autant les espoirs et l’attente qu’il suscite auprès du public isérois. « Parler sur le terrain » reste son credo. Si le joueur ne sera probablement pas aligné à Cannes – « on ne va pas brûler les étapes » a indiqué Olivier Saragaglia, il débarque à Grenoble en forme et certainement pas en pré-retraite. « J’ai suivi les conseils du préparateur physique d’Istres et fait ce que j’avais à faire même si j’ai quand même pris quelques vacances (rires). Il n’a jamais été question d’arrêter. J’ai eu des sollicitations, un club qui m’a appelé mais j’ai immédiatement refusé. J’avais déjà des idées en tête… Il a fallu un peu de temps avant que cela se concrétise avec Grenoble parce qu’il fallait réfléchir sur mon avenir, prendre la bonne décision pour moi et ma famille. »
Akrour, qui s’est engagé pour les deux prochaines années, ne se sent pas investi d’une mission. Pas un sauveur ou l’homme providentiel. Juste un des éléments d’un groupe qui ne veut pas plus s’éterniser en CFA.