Nicolas Martinelli, créateur dans l’âme
À 19 ans, Nicolas Martinelli a déjà parcouru un long chemin dans le monde du water-polo. Revenu au Pont-de-Claix Guc, l’été dernier, l’étudiant en architecture nous parle de son parcours, de son vécu et des deux matchs du week-end très importants pour son équipe.
C’est lors des grandes compétitions que les vocations se révèlent. D’autant plus pour les sports confidentiels comme le water-polo. Pour Nicolas Martinelli, tout a débuté en Italie pendant les Jeux Olympiques de Pekin en 2008. « On était en vacances là-bas et comme c’est un sport important, les télévisions diffusaient les matchs. J’ai regardé et ça m’a bien plu. Avec mon père – qui a pratiqué le water-polo dans sa jeunesse -, on a donc commencé à s’amuser dans l’eau et à la rentrée je me suis inscrit à Pont-de-Claix » raconte-t-il.
Une forte progression à Montpellier
Depuis l’ailier droit ou demi-centre est allé voir ce qu’il se faisait ailleurs afin de connaître un niveau plus élevé. « J’ai passé les tests à l’INSEP une première fois où j’ai échoué puis j’ai voulu les tenter de nouveau mais la section a fermé. J’ai donc regardé où je pouvais allier au mieux ma scolarité et mon sport pour finalement signer en sport-études à Montpellier » se souvient l’étudiant en deuxième année d’architecture.
Et de poursuivre : « J’ai beaucoup progressé physiquement mais aussi dans la vision du jeu pendant ces deux années car nous avions des séances spécifiques tous les jours. Nous nagions jusqu’à 12 kilomètres par semaine. J’ai également pu m’entraîner avec le groupe Elite et assister à leur match.»
Une année en N1
Bac S en poche, Nicolas tente d’intégrer l’école d’architecture de Strasbourg pour continuer de côtoyer le très haut niveau. En vain. C’est finalement à Grenoble que le natif de Saint-Martin d’Hères s’est installé pour ses études mais pas encore pour le water-polo : « J’ai signé un an avec la N1 d’Aix-Les-Bains pour continuer à jouer à un très bon niveau. Ça s’est bien passé mais cette année, j’ai décidé de revenir à Pont-de-Claix. Non seulement parce que je m’y sens bien mais aussi pour privilégier mes études. Les trajets, les déplacements commençaient à être lourd à gérer. »
De retour en Isère, Nicolas Martinelli a participé à la bonne première phase de son équipe : « Ça se passe très bien pour moi et globalement les résultats sont bons. D’autant plus que nous avons joué deux tiers de nos matchs à l’extérieur. Ça augure de belles choses pour la fin de saison. »
À commencer par les deux rendez-vous à domicile de ce samedi (20h30) et dimanche (15h30) face à Thionville et Livry-Gargan, deux concurrents pour le maintien. « Si on gagne l’un des deux matchs, on fera le trou sur nos poursuivants et si on parvient à remporter les deux, on pourrait espérer viser la cinquième place. Ce sont donc deux rencontres qui peuvent pimenter notre fin de saison » conclut-il serein.
Julien Beauregard